Maison à pans de bois, 71 Rue Jean-Jacques-Rousseau à Chinon en Indre-et-Loire

Patrimoine classé Maison classée MH Maisons à pans de bois

Maison à pans de bois, 71 Rue Jean-Jacques-Rousseau à Chinon

  • 71 Rue Jean-Jacques-Rousseau
  • 37500 Chinon
Crédit photo : Jpda - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Frise chronologique

Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1500
1600
1900
2000
XVe siècle
Construction initiale
1963
Inscription monument historique
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Les façades sur rues et les toitures correspondantes (cad. E 1500) : inscription par arrêté du 30 juillet 1963

Origine et histoire de la Maison à pans de bois, Rue Jean-Jacques-Rousseau

Maison à pans de bois du XVe siècle, située 71 rue Jean-Jacques-Rousseau à Chinon (quartier Saint-Étienne), inscrite au titre des monuments historiques en 1963. La façade principale ouvrait autrefois sur la grande rue médiévale qui traversait la ville. La maison occupe l'angle ouest du carrefour formé avec la rue Marceau; en face se trouve une autre maison à pans de bois également protégée, et les rez-de-chaussée aménagés en boutiques traduisent la vocation commerçante ancienne du quartier. Datée de la fin du XVe siècle, l'édifice est une maison d'angle à une seule travée, de plan rectangulaire, comprenant un rez-de-chaussée, deux étages et un comble. L'escalier intérieur dessert les niveaux ; un escalier en pierre est placé sur la façade latérale. Chaque niveau comprend une seule salle et une cheminée du XVIIIe siècle est signalée. Le hourdis a été remplacé par un briquetage et le pan de bois a été entièrement refait avant la Seconde Guerre mondiale ; on ignore cependant si les panneaux actuels restituent les motifs anciens ou résultent d'une invention du restaurateur. Malgré les aménagements modernes du rez-de-chaussée, montants et traverses conservent leur mouluration. La façade secondaire présente un pan de bois à grille, tandis que la façade antérieure affiche un pan de bois en losange, dont l'authenticité reste incertaine. Les façades orientale et septentrionale des étages sont percées de baies aux montants de bois ; le rez-de-chaussée nord a été aménagé en boutique avec vitrine. La toiture, à longs pans, est couverte d'ardoises. Pour approfondir, voir notamment les ouvrages de Jean-Mary Couderc, Jean-Luc Flohic et Robert Ranjard.

Liens externes