Création du poteau cornier XVe siècle (≈ 1550)
Le poteau cornier original en chêne a été sculpté à cette période.
XVIe siècle
Construction de la maison
Construction de la maison XVIe siècle (≈ 1650)
La maison a été construite durant ce siècle.
6 novembre 1929
Inscription monument historique
Inscription monument historique 6 novembre 1929 (≈ 1929)
La maison a été inscrite au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Les façades et la toiture : inscription par arrêté du 6 novembre 1929
Personnages clés
Saint Jean-Baptiste
Représenté sur le poteau cornier avec un agneau.
Saint Jacques
Représenté sur le poteau cornier en pèlerin de Compostelle.
Sainte Barbe
Représentée sur un autre poteau avec un livre et la palme du martyre.
Origine et histoire de la Maison au poteau Cornier
La Maison du XVIe siècle sur la place, dite Maison de l'arbre de Jessé ou Maison du Poteau Cornier, se situe à l'angle de la place du Général Leclerc et de la rue Notre-Dame à Saint-Julien-du-Sault (Yonne). Elle est inscrite au titre des monuments historiques depuis le 6 novembre 1929. Le poteau cornier visible aujourd'hui est un moulage fidèle de l'original en chêne du XVe siècle, lequel est conservé au musée de Saint-Julien-du-Sault. Son chapiteau comporte deux niches ornées d'un décor architectural de la première Renaissance, chacune abritant une statuette : à gauche, saint Jean-Baptiste porte un agneau, allusion à la parole de l'Évangile « Voici l'agneau de Dieu qui enlève le péché du monde », et il est vêtu d'une longue tunique de peau où l'on distingue la bête la tête en bas ; à droite, saint Jacques est figuré en pèlerin de Compostelle, portant une besace, tenant un bâton, coiffé d'un chapeau orné d'une coquille et tenant un évangile. Un autre poteau, représentant sainte Barbe avec un livre et la palme du martyre, ainsi qu'un fou en cul-de-lampe signifiant « ici on s'amuse bien », n'a jamais été retrouvé ; il pourrait être incorporé dans le mur, sous le crépi. Sous l'Ancien Régime, la maison servait de demeure et d'auberge à la famille Soret, marchands et notables de la ville, parmi lesquels figuraient des échevins ; une lanterne restait allumée toute la nuit et l'édifice accueillait les réunions des gradés des régiments royaux.