Origine et histoire
En 1641, l'immeuble appartenant à l'îlot dit Île Saint-Bazile formait un seul corps avec les n° 3 et 5 de la rue Fabert. Un grand portail s'ouvre sur la rue sous un arc très surbaissé, orné d'une grande clé en console et encadré par deux pilastres simples soutenant un petit entablement. L'ornement sculpté se réduit à une rosace apposée sur une console plate à chaque pilastre ; ces consoles s'étirent en forme de triglyphes ponctués de gouttes. Dans la cour, le puits est semblable aux nombreux exemples du XVIIe siècle et a conservé sa margelle bombée caractéristique. À gauche en entrant, l'aile du bâtiment abrite un escalier à deux volées parallèles, à rampes superposées. Limons et paliers sont supportés par des arcs bien appareillés retombant sur des clefs pendantes ornées de mascarons. Au départ de chaque volée, les murs latéraux présentent des moulures rampantes formant imposte. Une pierre incrustée dans le mur porte une inscription du IIe siècle.