Maison Bernays à Villefranche-de-Rouergue dans l'Aveyron

Patrimoine classé Maison classée MH

Maison Bernays à Villefranche-de-Rouergue

  • Arcades du Consulat
  • 12200 Villefranche-de-Rouergue
Maison Bernays à Villefranche-de-Rouergue
Maison Bernays à Villefranche-de-Rouergue
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Maison Bernays à Villefranche-de-Rouergue
Crédit photo : MOSSOT - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

2e moitié XVe siècle, XVIe siècle

Patrimoine classé

Façade sur la place, première porte sous arcades, deuxième porte donnant accès à l'escalier, escalier (intérieur et extérieur) et arcades constituant un passage commun grevé d'une servitude publique : classement par décret du 19 juin 1916 - Parties appartenant à Madame Laborie : inscription par arrêté du 29 décembre 1927 - Galerie couverte, façade et toiture : classement par arrêté du 31 octobre 1996

Origine et histoire de la Maison Bernays

La bastide, créée par Alphonse de Poitiers en 1256 en bordure de l'Aveyron, devint le siège d'un archiprêtré en 1302 et, en 1463, la sénéchaussée du Rouergue obtint le droit de frapper monnaie royale. Cité de riches marchands, la ville fut organisée selon le schéma courant de l'époque : rues perpendiculaires formant des lots rectangulaires, place centrale et emplacement réservé pour l'église sur un côté de la place. Les arcades de la place furent réalisées progressivement au gré des constructions. Un incendie de 1497 dévasta la place ; il explique l'absence de maisons antérieures au XVIe siècle, les édifices ayant été rebâtis selon le plan primitif. La façade de la maison donnant sur la place date de la fin du XVe siècle. Ce premier corps de bâtiment précède une cour qui ouvre sur un second corps daté du début du XVIe siècle. L'élévation latérale orientale, au-dessus du couvert, a conservé deux couples de croisées attribuables à la fin du XVe ou au début du XVIe siècle. Sur la façade ouvrant sur la place Notre-Dame, les seuls vestiges de cette époque visibles sont les piédroits gauches des petites fenêtres des deux premiers étages, vestiges de deux croisées encore discernables sur une photographie ancienne. Les grandes fenêtres pourraient dater du XVIIIe siècle ou du début du XIXe siècle. L'escalier et les coursives donnant sur la cour, dont la construction a peut-être été liée à un remodelage du parcellaire, ne sont pas antérieurs au deuxième quart du XVIe siècle.

Liens externes