Maison canoniale de Saint-Martin à Tours en Indre-et-Loire

Patrimoine classé Patrimoine religieux Maison canoniale

Maison canoniale de Saint-Martin à Tours

  • 4 Rue Rapin
  • 37000 Tours
Maison canoniale de Saint-Martin à Tours
Maison canoniale de Saint-Martin à Tours
Maison canoniale de Saint-Martin à Tours
Maison canoniale de Saint-Martin à Tours
Maison canoniale de Saint-Martin à Tours
Maison canoniale de Saint-Martin à Tours
Crédit photo : Pline - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Frise chronologique

Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1000
1100
1200
1300
1400
1700
1800
1900
2000
Xe siècle
Formation de Châteauneuf
XIIIe siècle
Construction initiale
1791
Vente comme bien national
XVIIe ou XVIIIe siècle
Rénovation de la charpente
1905
Restauration de la porte
1946
Inscription aux monuments historiques
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

La façade sur rue, la toiture et la salle du premier étage : inscription par arrêté du 27 juin 1946

Personnages clés

Saint Martin Figure religieuse autour de laquelle le quartier de Châteauneuf s'est formé.

Origine et histoire de la Maison canoniale de Saint-Martin

L’ancienne maison canoniale de Saint-Martin, hôtel particulier situé rue Rapin dans le Vieux-Tours, remonte au XIIIe siècle. Elle se trouve dans l’ancienne Châteauneuf, quartier formé autour du tombeau de saint Martin, dont l’enceinte protégeait la cité au Xe siècle ; la partie méridionale, au sud de la collégiale, était traditionnellement réservée aux chanoines. La maison a servi de logement aux chanoines jusqu’à la Révolution ; saisie comme bien national, elle a été vendue le 12 septembre 1791 et a suscité l’intérêt des archéologues et historiens médiévistes au XIXe siècle. Bâtie en moyen appareil de tuffeau, l’édifice présente une composition rectangulaire dont la façade nord offre les éléments les plus remarquables. Au premier étage subsiste une double fenêtre à amortissement trilobé, séparée par une colonnette et encadrée par un arc de décharge en plein cintre ; deux autres fenêtres semblables devaient exister à l’origine. La porte en arc brisé de cette façade avait été remplacée vers 1905 par une porte rectangulaire, puis retrouvée dans sa disposition d’origine. La charpente et la couverture ont été refaites aux XVIIe ou XVIIIe siècles. Au XXIe siècle, la maison accueille le service informatique et une partie des chercheurs du Centre d’études supérieures de la Renaissance. La façade, le premier étage et la toiture font l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques par arrêté du 27 juin 1946.

Liens externes