Crédit photo : Christian Pinatel de Salvator - Sous licence Creative Commons
Propriété privée
Frise chronologique
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1600
1700
1800
1900
2000
1569–1570
Épidémie de peste
Épidémie de peste 1569–1570 (≈ 1570)
Peste ayant marqué l'histoire locale et représentée par un bas-relief sur la façade.
Fin du XVIe siècle - Début du XVIIe siècle
Construction de la maison
Construction de la maison Fin du XVIe siècle - Début du XVIIe siècle (≈ 1695)
Période de construction attribuée à la maison Castagnola.
23 juin 1993
Inscription monument historique
Inscription monument historique 23 juin 1993 (≈ 1993)
Date d'inscription partielle de la maison au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Vestibule, cage d'escalier, façades avec les deux portails et le bas-relief ainsi que la toiture (cad. 329) : inscription par arrêté du 23 juin 1993
Personnages clés
Famille Castagnola
Propriétaire originel de la maison, originaire de Ligurie.
Famille Cardi
Famille rivale dont la maison se trouve en face de la maison Castagnola.
Origine et histoire de la Maison Castagnola
La maison Castagnola, ou Casa Castagnola, est située dans le quartier du Vieux-Port, également appelé Terra Vechja, à Bastia (Haute-Corse). Elle appartenait à la famille Castagnola, originaire de Ligurie, et sa construction est attribuée à la fin du XVIe siècle ou au début du XVIIe siècle. L'immeuble à quatre étages, couvert de lauzes, s'ouvre rue des Terrasses par un portail en plein cintre à bossages, surmonté d'un fronton triangulaire brisé. Au-dessus de cette entrée figure l'inscription « Col tempo », traditionnellement présentée comme une réponse à la famille Cardi, dont l'habitation, plus élevée, se trouve en face. La façade latérale nord est ornée d'un bas-relief encastré représentant la Vierge tenant l'Enfant et saint Roch, rappelant une peste de la fin du XVIe siècle (1569–1570 selon les sources) qui, selon la mémoire locale, se serait arrêtée à cet endroit. Le vestibule côté rue des Terrasses conserve des voûtes d'arêtes dont les cantons sont peints de motifs géométriques et agrestes ; deux tableaux occupent les lunettes de ce vestibule. L'une de ces peintures avait longtemps été interprétée comme une représentation de la bataille de Lépante, interprétation désormais écartée. La maison fait l'objet d'une inscription partielle au titre des monuments historiques par arrêté du 23 juin 1993. Elle reste un témoignage de l'architecture patricienne et de l'histoire locale de Bastia.