Maison

  • 16130 Lignières-Ambleville
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Crédit photo : Rosier - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Frise chronologique

Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1800
1900
2000
1773
Inscription monument historique
4e quart XVIIe siècle
Construction initiale
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Façade principale et toiture correspondante ; les trois cheminées des pièces du premier étage de la partie droite de l'édifice ; la cheminée et les boiseries de la cuisine de la partie gauche de l'édifice (cad. A 229, 230) : inscription par arrêté du 7 novembre 1973

Personnages clés

Sieur Ballet Membre de la famille Ballet, premier propriétaire attesté.
Josué Ballet Marchand, membre de la famille Ballet.
Charles Ballet Collecteur d'impôts, membre de la famille Ballet.
Jacques Ballet Bourgeois, dernier membre de la famille Ballet attesté dans la maison.

Origine et histoire

Le logis dit « de chez Ballet » se situe à Lignières-Sonneville (Charente), à environ trente kilomètres à l'ouest d'Angoulême et à 700 mètres au nord de Sonneville. Il s'agit d'une maison bourgeoise et non d'un logis seigneurial ou d'une demeure noble. Le nom provient de la famille Ballet, dont plusieurs membres y sont attestés : Sieur Ballet (1637), Josué Ballet, marchand (1713), Charles Ballet, collecteur d'impôts (1724), et Jacques Ballet, bourgeois, qui y habitait encore en 1777. L'édifice paraît dater de la fin du XVIIe siècle et a connu des aménagements aux XVIIIe et siècles suivants; la propriété a par ailleurs été divisée en deux à une date inconnue. La façade, longue et orientée au sud, présente des parties à trois étages ainsi qu'un corps principal de deux étages séparés par une plate-bande, le tout étant interrompu en son centre par un avant-corps plus élevé qui abrite la porte d'entrée. La porte porte une modénature caractéristique de la fin du XVIIe siècle, encadrée d'oculi moulurés et surmontée d'une clé saillante; le fronton triangulaire du pavillon central, jadis orné d'un écusson aujourd'hui effacé, est couronné d'acrotères. Un second pavillon a été ajouté sur l'aile orientale. À l'intérieur, la partie droite semble avoir été conçue originellement pour des appartements, tandis que la partie gauche accueillait les communs et la cuisine. La cuisine conserve une cheminée ornée de festons, encadrée de boiseries peintes, ainsi qu'un important sol dallé. Le logis, notamment sa façade, sa toiture et ses cheminées, a été inscrit au titre des monuments historiques le 7 novembre 1973. L'édifice est référencé dans la base Mérimée et cité dans des publications consacrées aux châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente.

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