Maison d’arrêt à Riom dans le Puy-de-Dôme

Maison d’arrêt

  • 63200 Riom
Propriété de la commune

Période

XIXe siècle

Patrimoine classé

La maison d’arrêt en totalité, avec ses éléments bâtis, ses sols, son porche, ses murs d’enceinte, ses cours, à l’exclusion des adjonctions postérieures à 1945, située sur la parcelle n° 127, figurant au cadastre section AV, ainsi que le souterrain reliant la maison d’arrêt au palais de justice, situé sous la place des Martyrs de la Résistance et sous les Boulevards Chancelier de l’Hospital / Boulevard Desaix, non cadastrés : inscription par arrêté du 28 mai 2024

Origine et histoire

Initialement installée dans un bâtiment contigu au palais de justice, la maison d'arrêt de Riom fit l'objet d'un projet de construction neuve confié à l'architecte départemental Aymon Mallay. Après un premier projet de plan cellulaire rayonnant en 1854, le projet définitif adopté en 1858 retint un plan en grille, conforme aux directives préconisant une organisation en dortoirs et espaces collectifs et la séparation des quartiers selon les types de peines et de détention. Mise en service en 1866, elle a peu été modifiée par la suite, si ce n'est la construction au XXe siècle de quelques bâtiments annexes dans certaines cours et divers aménagements intérieurs. Pendant la Seconde Guerre mondiale, des prisonniers politiques y furent internés, parmi eux le maréchal De Lattre de Tassigny (1941-1943) et Jean Zay (1941-1944), ce dernier y rédigeant de nombreux textes personnels et politiques. Lors du procès de Riom (1942), les accusés, dont Blum, Daladier et Gamelin, y furent également détenus durant les jours d'audience dans un quartier spécialement aménagé.

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