Maison de Diane de Poitiers à Étampes

Photo de Maison de Diane de Poitiers à Étampes

Crédit photo : Cyrilb1881 - Sous licence Creative Commons

Propriété privée

Frise chronologique

Renaissance

Temps modernes

Révolution/Empire

XIXe siècle

Époque contemporaine

1600

1700

1800

1900

2000

1554

Construction initiale

Milieu du XVIIIe siècle

Rénovation de l'escalier

1886-1888

Surélévation et réfection

1888

Refonte des lucarnes

10 mai 1926

Inscription aux Monuments historiques

19 mai 1939

Protection de la porte Renaissance

Aujourd'hui

Patrimoine classé

Maison : inscription par arrêté du 10 mai 1926 ; Porte Renaissance dans la cour intérieure (autrefois entrée de l'ancien musée) : inscription par arrêté du 19 mai 1939

Personnages clés


Diane de Poitiers	Propriétaire présumée de la maison au XVIe siècle.
Letavernier et Anjubert	Architectes municipaux responsables de la surélévation et de la réfection de l'aile ouest en 1886-1888.
Sandrier	Sculpteur ayant refait les lucarnes de l'aile ouest en 1888.
Jean Goujon	Sculpteur auquel est attribué de manière incertaine le bas-relief de la porte cintrée.

Origine et histoire de la Maison de Diane de Poitiers

La Maison dite de Diane de Poitiers se situe au 4 rue Sainte-Croix à Étampes, dans l'Essonne. L'édifice est daté du XVIe siècle : une lucarne de l'aile ouest porte l'inscription 1554. Il est appelé au XIXe siècle Hôtel Diane-de-Poitiers. Un escalier du corps sur rue a été refait au milieu du XVIIIe siècle. L'aile sud a été surélevée et l'aile ouest réfectionnée en 1886-1888 par les architectes municipaux Letavernier et Anjubert pour l'installation d'un musée ; les lucarnes de l'aile ouest furent refaites en 1888 par le sculpteur Sandrier, comme l'indiquent des inscriptions. La maison a accueilli un musée en 1883, puis une bibliothèque au XXe siècle. Elle est inscrite au titre des Monuments historiques depuis le 10 mai 1926 et la porte Renaissance fait l'objet d'un arrêté de protection depuis le 19 mai 1939. La façade sur la rue comporte une grande porte cintrée avec un fronton rectangulaire ou attique, soutenue par deux piliers terminés par des chapiteaux corinthiens, et des fenêtres ornées de fines sculptures, de cartouches et d'autres motifs décoratifs. À l'intérieur, le corps en aile sur cour est ouvert par quatre fenêtres, dont deux en plein cintre et deux lucarnes. La porte cintrée, flanquée de deux colonnes corinthiennes cannelées, possède un bas-relief représentant la « Descente de l'Esprit Saint sur les Apôtres », daté de 1554 et attribué de manière incertaine à Jean Goujon selon Stein.