Maison de Jules Barbey d'Aurevilly à Saint-Sauveur-le-Vicomte dans la Manche

Patrimoine classé Maison classée MH

Maison de Jules Barbey d'Aurevilly à Saint-Sauveur-le-Vicomte

  • 66 Rue Bottin-Desylles
  • 50390 Saint-Sauveur-le-Vicomte
Maison de Jules Barbey dAurevilly à Saint-Sauveur-le-Vicomte
Maison de Jules Barbey dAurevilly à Saint-Sauveur-le-Vicomte
Maison de Jules Barbey dAurevilly à Saint-Sauveur-le-Vicomte
Maison de Jules Barbey dAurevilly à Saint-Sauveur-le-Vicomte
Maison de Jules Barbey dAurevilly à Saint-Sauveur-le-Vicomte
Crédit photo : Xfigpower - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Patrimoine classé

Maison ; façades et toitures des communs ; jardin d'agrément (cad. AO 202, 311) : inscription par arrêté du 25 septembre 1985

Origine et histoire de la Maison de Jules Barbey d'Aurevilly

Le musée Barbey‑d'Aurevilly, consacré à l'écrivain Jules Barbey d'Aurevilly, est situé à Saint‑Sauveur‑le‑Vicomte, dans la Manche en Normandie. Il a été inauguré le 28 juin 1925 dans le vieux château de Saint‑Sauveur‑le‑Vicomte et fondé par Louis Yver, qui en fut le premier conservateur. Endommagé par les bombardements de la Seconde Guerre mondiale, il rouvre en avril 1956 au logis Robessard. En 1989, il déménage une troisième fois et s'installe dans la maison familiale des Barbey à Saint‑Sauveur‑le‑Vicomte. Les collections réunissent la plupart des objets mobiliers et souvenirs ayant appartenu à Barbey d'Aurevilly. On y conserve plusieurs portraits, dont un peint par William Haussoullier vers 1845 et une copie par Émile Lévy qui porte, dans l'angle droit, les armoiries de l'écrivain : d'azur à deux bars adossés d'argent et au chef de gueules chargé de trois besants d'or. Parmi les dépôts figure une cloche armoriée au blason double, datée de 1760, qui surmontait le porche du château du Quesnoy, détruit complètement depuis 1925. Cette cloche arbore les armes de Charles Le Fèvre, marquis du Quesnoy — d'azur à la fasce d'or accompagnée de deux croix fleurdelysées d'or en chef et d'une rose d'argent en pointe — et celles de son épouse Jeanne Feydeau — d'azur au chevron d'or accompagné de trois coquilles d'or — mais elle est malheureusement scellée dans un angle d'une salle du musée, les armoiries tournées vers le mur. Le musée est documenté dans diverses ressources patrimoniales et touristiques et dispose d'un site officiel.

Liens externes