Inauguration du musée 1925 (≈ 1925)
Le musée est inauguré dans le vieux château de Saint-Sauveur-le-Vicomte.
1956
Restauration après la Seconde Guerre mondiale
Restauration après la Seconde Guerre mondiale 1956 (≈ 1956)
Le musée rouvre après les bombardements de la Seconde Guerre mondiale.
1989
Déménagement final
Déménagement final 1989 (≈ 1989)
Le musée déménage dans la maison familiale des Barbey à Saint-Sauveur-le-Vicomte.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Maison ; façades et toitures des communs ; jardin d'agrément (cad. AO 202, 311) : inscription par arrêté du 25 septembre 1985
Personnages clés
Louis Yver
Premier conservateur du musée
Jules Barbey d'Aurevilly
Écrivain dont le musée est dédié
Origine et histoire de la Maison de Jules Barbey d'Aurevilly
Le musée Barbey‑d'Aurevilly, consacré à l'écrivain Jules Barbey d'Aurevilly, est situé à Saint‑Sauveur‑le‑Vicomte, dans la Manche en Normandie. Il a été inauguré le 28 juin 1925 dans le vieux château de Saint‑Sauveur‑le‑Vicomte et fondé par Louis Yver, qui en fut le premier conservateur. Endommagé par les bombardements de la Seconde Guerre mondiale, il rouvre en avril 1956 au logis Robessard. En 1989, il déménage une troisième fois et s'installe dans la maison familiale des Barbey à Saint‑Sauveur‑le‑Vicomte. Les collections réunissent la plupart des objets mobiliers et souvenirs ayant appartenu à Barbey d'Aurevilly. On y conserve plusieurs portraits, dont un peint par William Haussoullier vers 1845 et une copie par Émile Lévy qui porte, dans l'angle droit, les armoiries de l'écrivain : d'azur à deux bars adossés d'argent et au chef de gueules chargé de trois besants d'or. Parmi les dépôts figure une cloche armoriée au blason double, datée de 1760, qui surmontait le porche du château du Quesnoy, détruit complètement depuis 1925. Cette cloche arbore les armes de Charles Le Fèvre, marquis du Quesnoy — d'azur à la fasce d'or accompagnée de deux croix fleurdelysées d'or en chef et d'une rose d'argent en pointe — et celles de son épouse Jeanne Feydeau — d'azur au chevron d'or accompagné de trois coquilles d'or — mais elle est malheureusement scellée dans un angle d'une salle du musée, les armoiries tournées vers le mur. Le musée est documenté dans diverses ressources patrimoniales et touristiques et dispose d'un site officiel.