Maison de l'Arquebuse à Châtillon-sur-Seine en Côte-d'or

Patrimoine classé Maison classée MH

Maison de l'Arquebuse à Châtillon-sur-Seine

  • Impasse de l'Arquebuse
  • 21400 Châtillon-sur-Seine
Crédit photo : Claude PIARD - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Frise chronologique

Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1600
1700
1800
1900
2000
1575
Création de la compagnie
1601
Acquisition du terrain
1619
Construction de l'édifice
1789
Retrait du buste
1925
Inscription aux Monuments historiques
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Balcon du XVIIIe siècle en fer forgé : inscription par arrêté du 21 novembre 1925

Personnages clés

Henry III Roi de France ayant créé la compagnie des Chevaliers de l'Arquebuse par lettres patentes en 1575.
Duc de Biron Gouverneur de Bourgogne ayant autorisé l'acquisition du terrain d'entraînement en 1601.
Victor Dupont Architecte responsable de la restauration du XIXe siècle.
H. Frérot Personne ayant relevé l'inscription au-dessus de la porte cochère.

Origine et histoire de la Maison de l'Arquebuse

La maison de l'Arquebuse, maison de ville du XVIIe siècle, se situe au fond de l'impasse de l'Arquebuse à Châtillon-sur-Seine (Côte-d'Or). Elle servait la compagnie des Chevaliers de l'Arquebuse, créée par lettres patentes du roi Henry III en 1575. En 1601, la compagnie acquit un terrain d'entraînement avec l'autorisation du duc de Biron, gouverneur de Bourgogne, et un établissement y fut construit en 1619. L'édifice a été inscrit aux Monuments historiques par arrêté du 21 novembre 1925. Le bâtiment se compose de deux corps d'un étage placés de part et d'autre d'une porte cochère et reliés, au revers de la façade sur rue, par une galerie haute. Il comprend une salle de réunion et de tir ainsi qu'un logement de gardien; le champ de tir était situé à l'ouest. Le gros œuvre est en calcaire régional (pierre de taille et moellon) avec enduit, et la couverture est en ardoise. Parmi les éléments mobiliers figurent des travaux de ferronnerie sur le garde-corps d'une fenêtre ornés de deux arquebuses croisées. Un buste en bronze représentant Henry IV décorait la façade sur rue, mais il a été ôté pendant la Révolution. Au-dessus de la porte cochère se trouvait une inscription aujourd'hui illisible, relevée par H. Frérot : "CE PRINCE N'EST PAS MORT, QUOIQUE UN FER HOMICIDE PLONGE DE DANS SON SEIN LUI AIT FERME LES YEUX : SA BONTE, SA VERTU, SES ACTES VALEUREUX LE FONT REVIVRE EN NOUS MALGRE CE PARRICIDE."

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