Maison de la Croix Blanche à Ingrandes dans l'Indre

Patrimoine classé Maison classée MH

Maison de la Croix Blanche à Ingrandes

  • La Croix Blanche
  • 36300 Ingrandes
Maison de la Croix Blanche à Ingrandes
Maison de la Croix Blanche à Ingrandes
Crédit photo : Daop5510 - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

XVIIe siècle, limite XIXe siècle XXe siècle

Patrimoine classé

Peintures murales exécutées par Willette, situées dans le salon au rez-de-chaussée ; éléments du décor intérieur sculpté, inspiré par Willette, à savoir : cheminée en pierre du salon au rez-de-chaussée, cheminée en pierre de la grande salle à manger au rez-de-chaussée, cheminée en pierre d'une chambre du premier étage au linteau orné d'un visage de jeune femme, frises et consoles en pierre de l'escalier principal, culots figurés en plâtre de la galerie dite des musiciens au premier étage (cad. B 125) : inscription par arrêté du 29 juillet 1991 ; La maison de "la Croix Blanche", ses dépendances et son parc, en totalité, situés au lieu-dit "la Croix Blanche" (cad. B 125, 126) : inscription par arrêté du 15 avril 2019

Origine et histoire de la Maison de la Croix Blanche

La Maison de la Croix-Blanche et ses dépendances présentent un état composite. Une partie du bâti remonte au XVIIe siècle, tandis que la maison de maître a été édifiée au XVIIIe siècle; lors de sa réfection pour l'avocat Lucien Salmont, sur les conseils du peintre Adolphe Willette (1857-1926), seul le volume de cette maison a été conservé. À la fin du XIXe siècle, une aile comportant une chapelle et trois galeries de style néo-roman a été ajoutée au bâtiment principal. Le programme de travaux menés entre environ 1895 et 1914 comprenait l'adjonction de galeries extérieures et de pavillons, la construction d'un nouvel escalier, l'installation de nouvelles cheminées, ainsi que la réalisation d'un décor peint et sculpté ; des aménagements de style analogue ont été effectués pour la maison du gardien. Le salon a été peint par Adolphe Willette à la fin du XIXe siècle ou au début du XXe siècle. Les chapiteaux des galeries, les sculptures des frises de l'escalier, les culots de la « galerie des musiciens » et les linteaux des cheminées s'inspirent des thèmes favoris de Willette. Le parc a été aménagé par l'architecte paysagiste Eugène Touret en 1910. La grange et les écuries datent du XIXe siècle. La cheminée de la maison du gardien est attribuée au XVIIe siècle, mais l'on ignore s'il s'agit d'un remploi ou si la maison elle-même est d'origine XVIIe ; cette dernière hypothèse est considérée comme la plus plausible.

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