Maison de la Poype à Crémieu dans l'Isère

Maison de la Poype

  • 38460 Crémieu
Maison de la Poype
Maison de la Poype
Maison de la Poype
Maison de la Poype
Maison de la Poype
Crédit photo : Ce fichierest l’œuvre deXavier Caré. Merci de cré - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Frise chronologique

Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1500
1600
1700
1800
1900
2000
1511
Première mention historique
1591
Retraite de Gabriel
Fin du XVe siècle ou début du XVIe siècle
Construction initiale
1677
Légs pour fondation
1865
Changement de vocation
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Les façades et les toitures sur rues (cad. AE 390) : inscription par arrêté du 11 mai 1981

Personnages clés

Humbert de La Poype-Serrières Châtelain de Crémieu mentionné en 1511.
Gabriel de La Poype-Saint-Jullin Défenseur de la ville sous la Ligue et ancien gouverneur de Gap.
Louis de La Poype-Saint-Jullin Fils de Gabriel, il lègue la maison pour fonder un hôpital.
M. Reyboz Propriétaire de la maison après sa vente.
M. Neyret Propriétaire de la maison en 1907.

Origine et histoire

Construite à la fin du XVe siècle ou au début du XVIe siècle, la Maison de la Poype conserve le vestige d'une fenêtre à arc en accolade. Liée d'abord aux La Poype-Serrières, elle apparaît dans les sources en 1511 lorsque Humbert de La Poype-Serrières est châtelain de Crémieu. Au XVIe siècle, la propriété passe à la branche des La Poype-Saint-Jullin. Gabriel de La Poype-Saint-Jullin, défenseur de la ville sous la Ligue et ancien gouverneur de Gap, s'y retire vers 1591. Son fils Louis de La Poype-Saint-Jullin lègue la maison et d'autres biens par son testament de 1677 pour fonder l'hôpital Notre-Dame du Reclus destiné aux vieillards pauvres de Crémieu. La transformation de l'édifice en refuge pour vieillards entraîne des aménagements intérieurs et des modifications extérieures. En 1865, l'hospice s'installe près du nouvel hôpital, à l'emplacement de l'ancien couvent de la Visitation, et le bâtiment redevient une maison particulière, vendue ensuite à M. Reyboz, puis à M. Neyret en 1907.

Liens externes