Construction initiale 1836 (≈ 1836)
Édification de la maison à Tarbes.
1860
Installation d'une banque
Installation d'une banque 1860 (≈ 1860)
La maison est transformée en banque.
1882
Rachat par Estévenet
Rachat par Estévenet 1882 (≈ 1882)
Léon Pierre Estévenet rachète la maison.
Vers 1920
Peintures japonisantes
Peintures japonisantes Vers 1920 (≈ 1920)
Ajout de peintures féminines japonisantes.
Début XXe siècle
Peintures murales
Peintures murales Début XXe siècle (≈ 2004)
Joseph Cardeillac réalise des peintures murales.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Les peintures murales situées dans les combles de la maison, ainsi que leur support et la toiture de l'édifice les abritant (cad. AW 55) : inscription par arrêté du 14 août 2008
Personnages clés
Léon Pierre Estévenet
Banquier ayant racheté la maison en 1882.
Joseph Cardeillac
Caricaturiste et auteur des peintures murales.
Origine et histoire de la Maison de la Semi
Maison construite en 1836. Vers 1860, une banque y fut installée, puis en 1882 elle fut rachetée par Léon Pierre Estévenet qui créa sa propre banque. Joseph Cardeillac, descendant et caricaturiste, semble avoir réalisé la majeure partie des peintures directement sur le plâtre au début du XXe siècle. Ces peintures présentent des scènes complexes animées par des personnages, des figures isolées ou des couples, ainsi que des représentations de la vie moderne. On y voit des scènes sportives — courses automobiles et hippiques, escrime — ainsi que des scènes de bains de mer et des scènes libertines. La plupart des personnages sont sans doute des portraits des représentants du "Tout Tarbes" de l'époque et constituent un témoignage sociologique de grand intérêt. Une pièce en soupente montre de grands personnages féminins japonisants, sans doute d'une période postérieure (vers 1920 ?).