Origine et histoire de la Maison de la Vigerie
Une partie de la maison remonte à l'époque d'Antoine Testats : un linteau de porte porte la date 1726. Un inventaire mobilier dressé lors de sa succession en 1811 mentionne un second bâtiment formant un angle droit avec le corps principal. Ces deux corps de bâtiments délimitent une cour fermée à l'est par une grange. Les façades occidentales, donnant sur la campagne, constituent vraisemblablement la partie la plus ancienne et viennent s'appuyer sur une tour coiffée d'un toit à l'impériale orné de lucarnes. À la base de la tour, côté est, deux meurtrières devaient surtout servir à aérer les pièces situées là. L'accès à la cour se fait par un porche en plein cintre ; un escalier abrité par un auvent conduit au bâtiment ouest et une terrasse longe ce dernier, permettant l'accès aux pièces d'habitation. La porte d'entrée, datée du XVIIe siècle, est surmontée d'une plaque sculptée portant les armes de la famille des Testas. Seul le salon situé dans la tour est voûté d'arêtes. L'édifice a été reconstruit en plusieurs étapes au XVIIIe siècle ; le logis porte les dates 1720, 1726, 1736 et le monogramme A.T. (Antoine Testas). La date 1879 gravée sur le linteau d'une porte indique un remaniement, et la date 1732 est inscrite sur la croix. Le pigeonnier est du XVIIIe siècle et la grange-étable porte la date 1910 ainsi que le monogramme H.D.