Maison de Monte au Lever aux Grangettes aux Grangettes dans le Doubs

Patrimoine classé Maison classée MH Ferme comtoise

Maison de Monte au Lever aux Grangettes

  • 1 Rue du Monte au Lève
  • 25160 Les Grangettes
Maison de Monte au Lever aux Grangettes
Maison de Monte au Lever aux Grangettes
Maison de Monte au Lever aux Grangettes
Maison de Monte au Lever aux Grangettes
Maison de Monte au Lever aux Grangettes
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Maison de Monte au Lever aux Grangettes
Maison de Monte au Lever aux Grangettes
Maison de Monte au Lever aux Grangettes
Crédit photo : Ordifana75 - Sous licence Creative Commons
Propriété d'une société privée

Frise chronologique

XIXe siècle
Époque contemporaine
1900
2000
1910-1913
Construction de la villa
20 novembre 2003
Inscription aux monuments historiques
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Le logis, en totalité, avec son décor ; le bâtiment de garage-écurie, en totalité, avec son décor ; les façades et toitures du logis secondaire (cad. B 706, 712 à 714) : inscription par arrêté du 20 novembre 2003

Personnages clés

Louis Neyron Industriel lyonnais et propriétaire de la villa.
Boullu Architecte ayant dessiné la villa.
Auguste Morisot Peintre ayant conçu le mobilier et le décor.

Origine et histoire de la Maison de Monte au Lever

La Maison de Monte au Lever est une habitation édifiée pour l'industriel lyonnais Louis Neyron, développeur du tissu à maille pour les sous-vêtements (marque Rasurel), située aux Grangettes, dans le Doubs. Construite entre 1910 et 1913, la villa a été dessinée par l'architecte Boullu ; le peintre Auguste Morisot conçut le mobilier et le décor. Implantée sur les hauteurs ouest des Grangettes, à la lisière de la forêt, elle domine le lac de Saint-Point. Extérieurement, le logis reprend la silhouette des fermes d'éleveur de Franche-Comté afin de s'intégrer au paysage. L'originalité se niche dans la décoration, d'esprit Arts & Crafts, visible notamment dans la ferronnerie et l'emploi de la brique, qui évoque certaines recherches de Charles Rennie Mackintosh. Au rez-de-chaussée, une vaste pièce à vivre est pourvue de deux cheminées ; dans les combles, a été aménagée une salle de théâtre familial. L'ensemble comprend également un bâtiment abritant garage, écurie et remise, ainsi qu'un logis secondaire aménagé dans les années 1960. La maison et le bâtiment garage-écurie font l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 20 novembre 2003.

Liens externes