Maison de Ravel à Ciboure dans les Pyrénées-Atlantiques

Patrimoine classé Maison des hommes et des femmes célèbres Maison classée MH

Maison de Ravel à Ciboure

  • 27 quai Ravel
  • 64500 Ciboure
Maison de Ravel à Ciboure
Maison de Ravel à Ciboure
Maison de Ravel à Ciboure
Maison de Ravel à Ciboure
Maison de Ravel à Ciboure
Maison de Ravel à Ciboure
Maison de Ravel à Ciboure
Crédit photo : Sannicolasdeugarte - Sous licence Creative Commons
Propriété privée ; propriété d'une association

Période

1ère moitié XVIIe siècle

Patrimoine classé

Maison (cad. AK 82) : inscription par arrêté du 30 août 1993

Origine et histoire de la Maison de Ravel

La Maison de Ravel, également appelée Maison Estebania ou Maison Mazarin, est une demeure historique située 27 quai Maurice-Ravel à Ciboure (Pyrénées-Atlantiques), face au port aménagé au XVIIe siècle. En 1630, l'armateur Esteban Etcheto fit construire cette haute maison de style hollandais. Le cardinal Mazarin y séjourna du 8 mai au 15 juin 1660, à l'occasion du mariage de Louis XIV et de l'infante Marie-Thérèse. Maurice Ravel y naquit le 7 mars 1875 ; il y passa les premiers mois de sa vie et revint ensuite vingt-trois fois au Pays basque, région où il composa notamment le Boléro, le Trio, le concerto pour main gauche et le concerto en sol. Sa mère, Marie Delouart, avait choisi d'accoucher à Ciboure et résida dans la loge de la concierge, sa sœur Madame Billac ; l'enfant fut baptisé Joseph Maurice à l'église Saint-Vincent, située juste derrière la maison. Les parents déménagèrent à Paris après trois mois, mais Ravel passa ses étés à Ciboure et séjourna régulièrement dans la région à l'âge adulte ; sa mère lui avait appris le basque. La maison a été inscrite aux monuments historiques en 1993 et accueille aujourd'hui l'office de tourisme de Ciboure ainsi que l'Académie internationale de musique Ravel. D'un plan rectangulaire, la façade principale est surmontée d'un pignon au fronton curviligne percé d'un oculus ovale entouré de rampants chantournés ; l'ensemble est souligné par une corniche et des boules d'amortissement. Sur la façade arrière, chaque baie est surmontée d'un oculus doté d'une ferronnerie du XVIIe siècle. À l'intérieur, un vestibule conduit à un escalier dont le noyau repose sur une colonne toscane ; cet escalier à balustres tournés s'inscrit dans une cage à pan de bois. Seul le troisième étage a conservé sa disposition d'origine, la maison ayant longtemps été divisée en appartements loués. L'appartement côté quai comprend un salon lambrissé et une alcôve ; la tradition rapporte que ce lambris aurait été peint en vert clair selon le goût de Mazarin, et des chambres donnent à l'arrière.

Liens externes