Maison des Argentières

Crédit photo : François de Dijon - Sous licence Creative Commons

Propriété privée

Frise chronologique

Temps modernes

Révolution/Empire

XIXe siècle

Époque contemporaine

1800

1900

2000

1756

Acquisition par Marc-Antoine de Béot

1778

Ajout des pavillons

XIXe siècle

Transformation du jardin

1980

Ouverture au public

27 novembre 1998

Inscription aux monuments historiques

Aujourd'hui

Patrimoine classé

Les façades et toitures, le salon du rez-de-chaussée, la bibliothèque, la cheminée Louis XVI au premier étage, pièce après le salon (cad. BW 531) : inscription par arrêté du 27 novembre 1998

Personnages clés


Marc-Antoine de Béot	Propriétaire ayant acquis le domaine en 1756 et installé une plantation de mûriers et une magnanerie.
Jacques-Pierre de Champy	Propriétaire ayant fait ajouter deux pavillons et aménager une terrasse en gradins avec escaliers en 1778.
Saint-Père	Architecte ayant transformé le jardin à la française en jardin à l'anglaise au XIXe siècle.

Origine et histoire

La Maison des Argentières, située à Dijon (Côte-d'Or, Bourgogne-Franche-Comté), est un édifice historique. En 1756, Marc‑Antoine de Béot acquiert le domaine et y installe une plantation de mûriers ainsi qu'une magnanerie répartie dans deux bâtiments symétriques. En 1778, Jacques‑Pierre de Champy devient propriétaire ; il fait ajouter deux pavillons, les décore de boiseries et aménage une terrasse en gradins avec escaliers. Au XIXe siècle, sur des projets de Saint‑Père, le jardin à la française est transformé en jardin à l'anglaise. Le parc a été ouvert au public en 1980. Les façades et les toitures, le salon du rez-de-chaussée, la bibliothèque, la cheminée Louis‑XVI au premier étage et la pièce située derrière le salon ont été inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du 27 novembre 1998. Le domaine se caractérise par sa magnanerie en deux corps symétriques, ses pavillons ornés de boiseries et sa terrasse en gradins desservie par des escaliers.