Maison des Ménétriers à Ribeauvillé dans le Haut-Rhin

Patrimoine classé Maison classée MH

Maison des Ménétriers à Ribeauvillé

  • 14 Grand-Rue
  • 68150 Ribeauvillé
Maison des Ménétriers à Ribeauvillé
Maison des Ménétriers à Ribeauvillé
Maison des Ménétriers à Ribeauvillé
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Maison des Ménétriers à Ribeauvillé
Crédit photo : Psu973 - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Patrimoine classé

Oriel et fenêtre adjacente : inscription par arrêté du 12 avril 1927

Origine et histoire de la Maison des Ménétriers

La Maison dite des Ménétriers, située 14 Grand-Rue à Ribeauvillé (Haut-Rhin), est inscrite au titre des monuments historiques depuis 1927. Traditionnellement associée aux rendez‑vous des ménétriers le jour du "Pfeiffertag" du 8 septembre, des recherches historiques ont montré que ces réunions avaient lieu dans d'autres auberges de la ville : « A l'Étoile » (rue des Frères Mertian) jusqu'en 1715, puis aux « Trois Rois » près de la Porte des Bouchers, ensuite à l'« Homme sauvage » et enfin au « Soleil ». Le pan de bois et la charpente ont été datés par dendrochronologie à 1683. En 1690 la maison appartenait au tanneur Jean Beysser, qualifié de roi des ménétriers ; elle passa en 1700 à son fils Jean‑Baptiste, qui l'agrandit. Robert Faller attribue les initiales gravées sur la logette (H. A. B. ou R. J.) à Hans Adam Beysser le jeune. Une auberge installée au rez‑de‑chaussée en 1840 a entraîné des transformations telles que la mise en place de parois en bois vitrées et d'une devanture. Deux vues de la maison, réalisées par Laurent Atthalin en 1853 et Jacques Rothmuller en 1863, montrent des différences au niveau de la porte originelle qui empêchent la restitution sûre de l'aspect premier du bâtiment. L'étage paraît n'avoir subi que peu de remaniements, si ce n'est sur le pan central de la logette où une inscription peinte restaurée, "Ave Maria Gratia Plena", pourrait avoir remplacé une disposition antérieure. Le personnage à capuchon peint sur le pignon de la logette pourrait ne pas être d'origine : une photographie publiée par B. Bernhard en 1888 montre un motif central différent, peut‑être un agneau entouré d'une gloire. Ces éléments confèrent à la maison un décor exceptionnel, tout en rendant son apparence ancienne partiellement incertaine.

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