Construction initiale XIVe siècle (≈ 1450)
Début possible de la construction du bâtiment.
1580
Incendie et division
Incendie et division 1580 (≈ 1580)
Un incendie endommage la maison, qui est ensuite divisée en deux parties.
1635
Guerre de Trente Ans
Guerre de Trente Ans 1635 (≈ 1635)
Le bâtiment résiste aux destructions de la guerre de Trente Ans.
XVe et XVIe siècles
Période de construction
Période de construction XVe et XVIe siècles (≈ 1650)
Datation principale du bâtiment d'habitation.
XVIe siècle
Guerres et résistances
Guerres et résistances XVIe siècle (≈ 1650)
Le bâtiment subsiste malgré les destructions des guerres de la Ligue et le passage des Espagnols.
1840
Classement historique
Classement historique 1840 (≈ 1840)
Le bâtiment figure sur la première liste des monuments historiques classés.
XIXe siècle
Identification erronée
Identification erronée XIXe siècle (≈ 1865)
Le bâtiment est identifié à tort comme maison des Templiers puis comme échevinage.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Maison des Templiers : classement par liste de 1840
Personnages clés
Frères Duthoit
Auteurs d'une série de dessins du bâtiment conservés au Musée de Picardie à Amiens.
Origine et histoire de la Maison des Templiers
La Maison dite « Maison échevinale » ou « Maison des Templiers » est un bâtiment d'habitation de Domart-en-Ponthieu (Somme) daté des XVe et XVIe siècles, dont la construction pourrait remonter au XIVe siècle. L'appellation « Maison des Templiers » est inexacte, les Templiers n'ayant jamais possédé de biens à Domart-en-Ponthieu. De même, la véritable maison où se réunissaient les échevins se situait ailleurs dans le bourg, ce qui rend l'appellation « maison échevinale » erronée. À partir du XVIe siècle, l'édifice est dénommé le « Grand Hôtel » et appartenait à un riche laïc, avec des jardins à l'arrière. En 1580, un incendie endommagea la maison, qui fut ensuite divisée en deux parties : la moitié gauche devint une hostellerie sous l'enseigne de Saint-Nicolas et la moitié droite abrita une brasserie. Malgré les destructions qui frappèrent Domart pendant les guerres de la Ligue au XVIe siècle, le passage des Espagnols en 1597 et la guerre de Trente Ans à partir de 1635, le bâtiment a subsisté. C'est au XIXe siècle qu'il fut successivement identifié comme maison des Templiers puis comme échevinage. Il figure sur la première liste des monuments historiques classés en 1840. Le logis, de plan rectangulaire et massif, est construit en pierre calcaire et s'élevait à l'origine sur deux niveaux. Sa façade présentait une série de six arcades en tiers-point de style gothique, et un double cordon de pierre délimitait la base du deuxième niveau. Les fenêtres en arc surbaissé étaient divisées en deux lancettes et leur tympan comportait un remplage trilobé. Le côté gauche a perdu ses ouvertures originelles et les modifications du côté droit ont altéré la physionomie de l'ensemble. Une série de dessins réalisés par les Frères Duthoit est conservée au Musée de Picardie à Amiens.