Origine et histoire
Construite au XVIIIe siècle, la maison Druène a d’abord servi de poste des douanes, lorsque la vallée n’était accessible que par le col du Tourmalet. Au début du XIXe siècle, elle accueille une fabrique de tissus venue de Barèges. La toiture, qui dépasse 600 m², se prolonge en auvent au-dessus d’une galerie à colonnes ; trois lucarnes subsistent au-dessus de cette galerie, alors qu’il y en avait quatre à l’origine. Côté jardin, la façade présente plusieurs décrochements et deux niveaux de fenêtres. À l’intérieur, la cuisine a conservé son organisation ancienne ainsi que ses meubles, portes de placard et souillarde, et plusieurs pièces conservent des boiseries. Le style néoclassique de l’édifice évoque une phase de construction ou de transformation vraisemblablement au début du XIXe siècle, époque romantique, et la maison figure déjà à cet emplacement sur le plan cadastral de 1837. En 1882, elle appartient à Christine Druène, apparentée au médecin du même nom qui a exercé à l’établissement thermal de Saint-Sauveur. Des travaux réalisés dans la seconde moitié du XIXe siècle sont attestés par des garde-corps en fer forgé ornés des monogrammes de la famille Druène. L’édifice abrite aujourd’hui le siège de l’Association des Amis de Saint-Sauveur.
