Maison du chevalier des Huttes à Vic-sur-Cère dans le Cantal

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Propriété privée

Frise chronologique

Patrimoine classé

Personnages clés

Origine et histoire de la Maison du chevalier des Huttes

Mi-manoir, mi-hôtel urbain, la Maison du Chevalier des Huttes a conservé ses dispositions anciennes : un corps de logis agrémenté d'une tour polygonale en façade et d'une tourelle d'angle en surplomb. La tourelle d'angle sud-ouest est portée en encorbellement sur une rangée de cinq corbeaux moulurés en retrait. La façade est s'ouvre sur un jardin; la face nord est adossée à des bâtiments modernes. Les ouvertures comportent des fenêtres à meneaux et des lucarnes du XIXe siècle; le portail porte la date de 1698. La partie sud-ouest et la tour d'escalier datent de la première moitié du XVIe siècle, tandis que la partie nord-est correspond aux limites entre la fin du XVIe et le XVIIe siècle, avec des remaniements d'ouvertures au XIXe siècle. La tourelle en encorbellement à l'angle ouest et la porte de la tour ont probablement été refaites au XIXe siècle. Demeure urbaine de la famille Pagès des Huttes, la maison a vu notamment Jérôme Pagès des Huttes, garde du roi, qui périt le 6 octobre 1789 en défendant Marie-Antoinette. Le bâtiment appartint successivement à Guillaume Teilhard (1562-1646), puis à Jehan Teilhard, avant de revenir à François Pagès (1716-1793), fils de Jean, seigneur des Huttes, et de Jeanne Cambefort; François Pagès avait épousé en 1746 Antoinette de Verdier de Mandilhac. Au XIXe siècle, la propriété appartenait à leur héritière Marie Latapie de Balaguier, épouse de Joseph de La Garde de Saignes (1830-1871), puis à leurs descendants. Située à Vic-sur-Cère (Cantal), la maison est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du 11 juin 1990. Le site ne se visite pas.

Liens externes

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