Maison-forte de Saint-André-de-Valborgne dans le Gard

Patrimoine classé Demeure seigneuriale Maison forte

Maison-forte de Saint-André-de-Valborgne

  • Le Bourg
  • 30940 Saint-André-de-Valborgne
Propriété privée

Frise chronologique

Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1700
1800
1900
2000
Fin du XVIe siècle ou début du XVIIe siècle
Construction initiale
XIXe siècle
Aménagement de la magnanerie
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Façades et toitures (cad. AC 36 à 39) : inscription par arrêté du 20 novembre 1979

Origine et histoire de la Maison-forte

L'édifice, daté de la fin du XVIe ou du début du XVIIe siècle, présente des éléments défensifs visibles, comme des poivrières aménagées en canonnières et une raréfaction des ouvertures dans les parties basses. À l'intérieur, un escalier à deux volées droites adossé à un mur d'échiffre relie un premier niveau entièrement voûté et dallé de larges plaques de schiste noir au deuxième niveau, lui aussi dallé en schiste et en carreaux de terre cuite et plafonné à la française. Au premier étage, une porte monumentale est encadrée par deux piédroits ornés de pilastres qui supportent un linteau à mouluration classique. Le troisième étage n'existe que sur la moitié est de l'édifice : le changement de matériau et la morphologie des ouvertures montrent qu'il est plus récent et correspond à l'aménagement d'une magnanerie, vraisemblablement au XIXe siècle. La construction semble s'être déroulée en trois étapes rapprochées, peut‑être autour d'un noyau primitif plus ancien dont subsistent certains éléments dans la partie est. Les divers éléments stylistiques et le souci de sécurité situent l'édifice dans le contexte des troubles religieux et politiques de la fin du XVIe ou du début du XVIIe siècle. La recherche d'une relative richesse dans la décoration, la dimension et la répartition des pièces relève vraisemblablement du statut d'un "gentilhomme campagnard" occupant une place élevée dans la société locale.

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