Maison-forte de Saint-André-de-Valborgne dans le Gard
Patrimoine classéDemeure seigneurialeMaison forte
Maison-forte de Saint-André-de-Valborgne
Le Bourg
30940 Saint-André-de-Valborgne
Propriété privée
Frise chronologique
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1700
1800
1900
2000
Fin du XVIe siècle ou début du XVIIe siècle
Construction initiale
Construction initiale Fin du XVIe siècle ou début du XVIIe siècle (≈ 1695)
Édification de la maison-forte avec des éléments défensifs et une décoration reflétant le statut social élevé de son propriétaire.
XIXe siècle
Aménagement de la magnanerie
Aménagement de la magnanerie XIXe siècle (≈ 1865)
Ajout d'un troisième étage sur la moitié est de l'édifice pour l'aménagement d'une magnanerie.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Façades et toitures (cad. AC 36 à 39) : inscription par arrêté du 20 novembre 1979
Origine et histoire de la Maison-forte
L'édifice, daté de la fin du XVIe ou du début du XVIIe siècle, présente des éléments défensifs visibles, comme des poivrières aménagées en canonnières et une raréfaction des ouvertures dans les parties basses. À l'intérieur, un escalier à deux volées droites adossé à un mur d'échiffre relie un premier niveau entièrement voûté et dallé de larges plaques de schiste noir au deuxième niveau, lui aussi dallé en schiste et en carreaux de terre cuite et plafonné à la française. Au premier étage, une porte monumentale est encadrée par deux piédroits ornés de pilastres qui supportent un linteau à mouluration classique. Le troisième étage n'existe que sur la moitié est de l'édifice : le changement de matériau et la morphologie des ouvertures montrent qu'il est plus récent et correspond à l'aménagement d'une magnanerie, vraisemblablement au XIXe siècle. La construction semble s'être déroulée en trois étapes rapprochées, peut‑être autour d'un noyau primitif plus ancien dont subsistent certains éléments dans la partie est. Les divers éléments stylistiques et le souci de sécurité situent l'édifice dans le contexte des troubles religieux et politiques de la fin du XVIe ou du début du XVIIe siècle. La recherche d'une relative richesse dans la décoration, la dimension et la répartition des pièces relève vraisemblablement du statut d'un "gentilhomme campagnard" occupant une place élevée dans la société locale.