Maison forte du Pin à Morancé dans le Rhône

Patrimoine classé Demeure seigneuriale Maison forte

Maison forte du Pin à Morancé

  • 363-556 Chemin de la Ronze, Le Pin
  • 69480 Morancé
Crédit photo : PHILDIC - Sous licence Creative Commons
Propriété d'une société privée

Frise chronologique

Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1300
1400
1800
1900
2000
1311
Construction du donjon
XIIIe siècle
Construction initiale
XIXe siècle
Exploitation agricole
1994
Inscription monument historique
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Donjon, corps de logis et galerie sur portail qui les relie à la maison-forte (cad. B 253) : inscription par arrêté du 19 mai 1994

Personnages clés

Étienne de la Chana Seigneur traditionnellement attribué à la construction initiale.
Bernard de la Chana Seigneur du Pin mentionné dès 1057.
Barthélemy de Civins Abbé d’Ainay à qui la famille de la Chana fait hommage en 1341.
Octavien de Chaponay Seigneur de Morancé au début du XVIIIe siècle.

Origine et histoire de la Maison forte du Pin

La maison-forte du Pin, édifice du XIIIe siècle, se dresse à Morancé (Rhône), à flanc de colline au sud-ouest du bourg, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Mentionnée dès 1260, elle est traditionnellement attribuée à Étienne de la Chana ; Bernard de la Chana est attesté comme seigneur du Pin en 1057 et la famille apparaît encore en 1341 lorsqu’elle fait hommage du fief à Barthélemy de Civins, abbé d’Ainay. Au début du XVIIIe siècle, Octavien de Chaponay est seigneur de Morancé, de l’Izérable et du Pin ; la famille de Chaponay restera propriétaire jusqu’en 1884. Le domaine est acquis par l’hospice d’Amplepuis en 1908, puis vendu en 1975 à un particulier qui en fait un hôtel ; il appartient aujourd’hui à la famille Ory-Girard. L’édifice fait l’objet d’une inscription partielle au titre des monuments historiques par arrêté du 19 mai 1994 : ont été inscrits le donjon, le corps de logis et la galerie sur portail qui les relie à la maison-forte. La construction s’organise autour d’une enceinte carrée encadrant une cour intérieure ; l’angle nord-est est occupé par le logis seigneurial où subsistent quelques fenêtres à meneaux, tandis que les bâtiments au sud et à l’ouest relèvent d’une exploitation agricole du XIXe siècle. L’entrée principale, précédée de communs et surmontée d’une bretèche, est flanquée à l’ouest d’une tour ronde, massive et découronnée, élevée en 1311 pour servir de donjon. Ce donjon comprend une basse-fosse aveugle, une salle pourvue d’une cheminée, des latrines et une fenêtre au premier étage, ainsi qu’un étage de couronnement demeuré inachevé.

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