Origine et histoire
L'origine du bas-relief est inconnue, mais il pourrait avoir servi d'enseigne à une hostellerie dédiée à Saint-Georges. Il existait à Nîmes au XVIe siècle un logis Saint-Georges dont l'emplacement reste inconnu. Le bas-relief porte deux écus : l'un aux armes de France, l'autre parti, associant les fleurs-de-lys de France et l'hermine de Bretagne. Cette combinaison héraldique permettrait de le dater des dernières années du XVe ou du début du XVIe siècle. La sculpture, placée au-dessus de la porte d'entrée, est encadrée par un rectangle câblé. Elle représente un chevalier en armure, monté sur son cheval, qui enfonce sa lance dans la gueule d'un dragon ; à droite, sur un entassement de rochers, un personnage prie, les yeux tournés vers le ciel. La scène est complétée par deux écus en accolade.