Origine et histoire
Rampe en fer forgé provenant de l'escalier en pierre de la cour d'une maison du XVIIe siècle. Déposée en 1996 à la suite d'un permis de démolir, elle est actuellement utilisée comme élément décoratif au musée de l'émail. Jadis dotée de trois volées, il semble qu'une d'elles ait disparu. Elle témoigne des progrès de la sidérurgie à partir des XVIIe et XVIIIe siècles, qui permirent l'emploi du fer forgé dans l'architecture et la création d'éléments décoratifs, moins onéreux que le bronze et plus légers que la pierre. La rampe est réalisée en fer forgé avec des sections plates typiques de cette période ; ses motifs reposent sur une répétition très uniforme d'entrelacs et d'un décor de pistils à graines estampés. Les pièces sont assemblées par des bagues d'assemblage et la main courante est en fer plat. Le pilastre de départ est d'un seul tenant et se termine par une demi-boule en fer forgé. La radiation de cet édifice au titre des monuments historiques a été prononcée dans le cadre de la mise en conformité juridique de cette ancienne partie d'immeuble désormais considérée comme un objet.