Création du cadran solaire 1839 (≈ 1839)
Exécution du cadran solaire par Giovanni Francesco Zarbula.
XIXe siècle
Période d'activité de Zarbula
Période d'activité de Zarbula XIXe siècle (≈ 1865)
Réalisations d'une centaine de cadrans solaires par Zarbula.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Cadran solaire attribué à Zarbula, situé sur la façade (cad. AB 203) : inscription par arrêté du 27 juin 1996
Personnages clés
Giovanni Francesco Zarbula
Peintre cadranier piémontais ayant réalisé le cadran solaire en 1839.
Origine et histoire
Le cadran solaire peint sur enduit de chaux avec des pigments naturels a été exécuté en 1839 par Giovanni Francesco Zarbula, peintre cadranier piémontais du XIXe siècle. Sa biographie reste mal connue, mais il a réalisé, entre 1833 et 1881, une centaine de cadrans solaires dans les Alpes françaises et italiennes, en Savoie, dans le Piémont, la vallée de l'Ubaye, le Queyras et le Briançonnais. Ses cadrans sont des dispositifs verticaux déclinants conçus selon une méthode qui fonctionne correctement seulement à la latitude de 45°. En pratique, toutes ses réalisations se situent entre 44°23′ (près de Barcelonnette) et 45°09′ (à Valloire), ce qui rend toute erreur induite par le procédé imperceptible. Ils sont précis à environ cinq minutes et le style est fixé à un degré près. Zarbula réalisait la décoration à la fresque, peignant des encadrements géométriques en trompe‑l'œil et divers symboles tels que soleils, lunes et monogrammes. Ses cadrans sont signés de ses initiales et une cinquantaine comportent une devise. La zone d'intervention de Zarbula est délimitée par un quadrilatère formé par Valloire au nord‑ouest, Fenestrelle au nord‑est, Argentera au sud‑est et Seyne au sud‑ouest, couvrant environ 50 km sur 80 km. Il posait ses cadrans sur des édifices simples — maisons, fermes — dans une région rurale et relativement isolée. Sur la centaine de cadrans réalisés au XIXe siècle, une cinquantaine subsiste aujourd'hui et une dizaine conservent encore des tracés visibles. Dans les Hautes‑Alpes, sept de ces cadrans sont protégés au titre des monuments historiques. La répartition connue des cadrans mentionne, en France, dans la zone nord : Briançonnais 29, vallée de la Clarée 4, Valloire 2 et Vallouise 4 ; dans la zone sud : Jarjayes 1, Les Orres 1, Queyras 38 et Ubaye 2. En Italie, dans le Piémont, la vallée de Cluson compte 20 cadrans, dont 7 à Pragela, 6 à Sestrières et 1 à Usseaux.