Construction initiale XIIIe siècle (≈ 1350)
Édification de la tour d'origine.
1517
Acquisition par la communauté
Acquisition par la communauté 1517 (≈ 1517)
La communauté de Rieux achète la tour à la baronne de Marquefave.
1795
Maison d'arrêt
Maison d'arrêt 1795 (≈ 1795)
La Tourasse devient une prison jusqu'à la fin du XIXe siècle.
1923
Transformation en théâtre
Transformation en théâtre 1923 (≈ 1923)
La Société Philarmonique installe un théâtre dans l'édifice.
1990
Inscription monument historique
Inscription monument historique 1990 (≈ 1990)
La Tourasse est inscrite au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
La Tourasse (cad. E 698) : inscription par arrêté du 23 juillet 1990
Personnages clés
Baronne de Marquefave
Ancienne propriétaire de la Tourasse avant sa vente en 1517.
Origine et histoire de la Maison La Tourasse
Le nom, en gascon, désigne une grosse et ancienne tour plus ou moins ruinée. La Tourasse est située rue de Salles à Rieux-Volvestre, dans la Haute-Garonne. L’immeuble remonte à une ancienne tour du XIIIe siècle. En 1517, la communauté de Rieux l’achète à la baronne de Marquefave pour en faire son consistoire ; il sert d’hôtel de ville jusqu’à la Révolution. À partir de 1795 et jusqu’à la fin du XIXe siècle, la Tourasse abrite la maison d’arrêt. En 1923, la Société Philarmonique y installe un théâtre, auquel succède ensuite un cinéma jusqu’à la Seconde Guerre mondiale. L’édifice a été modifié pour l’aménagement d’un théâtre à l’italienne. Il est inscrit au titre des monuments historiques le 23 juillet 1990. Un projet de nouvelle salle de théâtre a été envisagé en 2011 et, en 2012, l’association Tour’Art collectif a organisé en août un festival régional visant à faire de ce lieu un espace d’échanges des patrimoines artistiques.
Orienté est‑ouest le long de la rue de Salles, le bâtiment de plan rectangulaire comporte deux étages au‑dessus du rez‑de‑chaussée. Les murs pignons se terminent à l’ouest par une cheminée et à l’est par la cloche de ville, encore en place sur le pignon oriental. L’élévation d’origine présentait une série de fenêtres géminées et un étage de galetas avec ouvertures de type souleilho, mais cette ordonnance médiévale a été bouleversée aux XVIIe ou XVIIIe siècles. Au rez‑de‑chaussée on a percé un portail encadré de pilastres de briques et surmonté d’un fronton curviligne, et au premier étage ont été aménagées quatre baies à encadrement de briques et de pierres galfonières. Un document de 1742 indique que le rez‑de‑chaussée servait de grange tandis que le premier étage abritait la salle commune et une chambre pour les archives de la communauté et du diocèse.