Maison natale de Charlotte Corday, dite Ferme du Ronceray ou des Lignerits aux Champeaux dans l'Orne

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Maison natale de Charlotte Corday, dite Ferme du Ronceray ou des Lignerits

  • 47-68 Le Ronceray 
  • 61120 Les Champeaux
Crédit photo : Ikmo-ned - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

XVIe siècle

Patrimoine classé

Maison natale de Charlotte Corday, dite Ferme du Ronceray ou des Lignerits (cad. E 187) : classement par arrêté du 30 novembre 1989

Origine et histoire de la Maison natale de Charlotte Corday

La maison natale de Charlotte Corday, dite ferme du Ronceray ou des Lignerits, est un édifice du XVIe siècle situé aux Champeaux, lieudit Le Ronceray, dans le département de l'Orne. Le bâtiment et ses dépendances appartenaient à la famille de Corday depuis son acquisition le 19 septembre 1765 par Jacques François de Corday, officier d'infanterie. À cette époque le domaine comprenait la maison principale encore visible aujourd'hui ainsi que divers bâtiments en terre et en pans de bois — pressoir avec cave, grenier, étable et écurie — accompagnés d'une grande cour, d'un jardin et d'un pré à faucher. Anne‑Marie Charlotte de Corday y naît le 27 juillet 1768. En 1780, la maison devenant trop petite, la famille se réinstalle au château de Cauvigny. Une plaque commémorative a été apposée en 1911 par la Société historique et archéologique de l'Orne en souvenir de la naissance de Charlotte Corday, datée du 27 juillet 1768 selon Vatel. Le bâtiment est classé au titre des monuments historiques depuis le 30 novembre 1989. La maison présente un plan rectangulaire et une structure à pans de bois reposant sur un soubassement en moellons de calcaire et de silex, surmonté d'une sole. Sa charpente est principalement composée de poteaux verticaux liés par des écharpes d'angle ; la partie nord conserve une sablière d'étage. Sur la façade ouest, certains détails témoignent des pratiques constructives du XVIe siècle, notamment l'assemblage d'un sommier dans un poteau au moyen de deux tenons clavés. Le hourdis est en terre, sauf pour les parties réparées ou refaites ultérieurement. Le site dépendait autrefois de la commune de Saint‑Saturnin‑des‑Ligneries.

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