Origine et histoire
Ce portail, situé dans la partie ancienne de la ville, ouvrait sur une cour derrière un immeuble du XVIIIe siècle. L'arc en plein cintre était surmonté d'un fronton brisé et encadré par deux pilastres reposant sur des piédestaux ; ces pilastres, coiffés de chapiteaux à simples moulures, soutenaient un entablement surhaussé. La clé du plein cintre portait une large palmette. Sous une impost dormante se trouvaient deux vantaux de bois mobiles dont le panneau supérieur était orné de moulures en creux ; leurs angles supérieurs étaient décorés d'une fleur en forme de rosace en saillie et les vantaux avaient conservé leurs gros clous de fixation. L'imposte présentait un motif central effacé, encadré de chaque côté par des tiges végétales. Ce portail avait été inscrit pour éviter la destruction, mais il semble avoir été détruit avant la signature de l'arrêté d'inscription de 1973 ; la protection est donc sans objet.