Construction initiale XIIe siècle (≈ 1250)
Édification de la maison romane avec des baies et un œil-de-bœuf caractéristiques.
1632
Modification de baie
Modification de baie 1632 (≈ 1632)
Transformation d'une baie géminée en fenêtre quadrangulaire chanfreinée.
XVIe et XVIIe siècles
Transformations majeures
Transformations majeures XVIe et XVIIe siècles (≈ 1750)
Ajout de nouvelles ouvertures et modification des baies géminées.
1974
Protection patrimoniale
Protection patrimoniale 1974 (≈ 1974)
Inscription des façades et toitures aux Monuments historiques.
Seconde moitié du XIXe siècle
Changement d'usage
Changement d'usage Seconde moitié du XIXe siècle (≈ 1975)
Conversion du bâtiment en commerce et épicerie du village.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Quatrième quart du XXe siècle
Restauration récente
Restauration récente Quatrième quart du XXe siècle (≈ 2087)
Travaux de restauration du bâtiment.
Patrimoine classé
Façades et toitures (cad. ZC 88) : inscription par arrêté du 3 septembre 1974
Personnages clés
Léon de La Sicotière
Historien ayant documenté une cheminée romane aujourd'hui détruite.
Origine et histoire de la Maison romane
La Maison romane, appelée localement « l'Audience », est un édifice rectangulaire implanté dans le bourg de Loisail, au nord de l'église Saint-Martin et à l'ouest du château. Les angles sont renforcés par des contreforts plats peu saillants ; l'intérieur ne conserve aucun élément d'origine. L'édifice a vraisemblablement servi de tribunal dès l'époque médiévale, et le plan cadastral de 1830 le désigne sous le nom de « la prison », ce qui suggère qu'il a pu aussi accueillir un lieu d'enfermement à la fin de l'Ancien Régime. Sur le plan structurel, le bâtiment remonte au XIIe siècle : on y repère des vestiges de baies romanes obstruées, simples et géminées, ainsi qu'un œil-de-boeuf qui éclairait le comble et a été réduit par la suite à un jour quadrangulaire. Léon de La Sicotière signalait au XIXe siècle une grande cheminée encadrée de deux colonnes de pierre à base et chapiteaux romans, désormais détruite. Des transformations intervenues aux XVIe et XVIIe siècles se traduisent par de nouvelles ouvertures, dont une porte moulurée surmontée d'une plate-bande en arc surbaissé à clé sculptée d'une accolade, et la transformation d'une baie géminée en fenêtre quadrangulaire chanfreinée datée 1632. À partir de la seconde moitié du XIXe siècle, le bâtiment accueille un commerce et abrite l'épicerie du village ; les fenêtres quadrangulaires datent de cette époque. Il a fait l'objet d'une restauration au quatrième quart du XXe siècle. Les façades et les toitures sont inscrites au titre des Monuments historiques depuis le 3 septembre 1974.