Maison romane de Loisail dans l'Orne

Patrimoine classé Maison classée MH Maison Romane

Maison romane de Loisail

  • Cimetière
  • 61400 Loisail
Crédit photo : Unozoe - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Frise chronologique

Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1200
1300
1600
1700
1800
1900
2000
2100
XIIe siècle
Construction initiale
1632
Modification de baie
XVIe et XVIIe siècles
Transformations majeures
1974
Protection patrimoniale
Seconde moitié du XIXe siècle
Changement d'usage
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Quatrième quart du XXe siècle
Restauration récente

Patrimoine classé

Façades et toitures (cad. ZC 88) : inscription par arrêté du 3 septembre 1974

Personnages clés

Léon de La Sicotière Historien ayant documenté une cheminée romane aujourd'hui détruite.

Origine et histoire de la Maison romane

La Maison romane, appelée localement « l'Audience », est un édifice rectangulaire implanté dans le bourg de Loisail, au nord de l'église Saint-Martin et à l'ouest du château. Les angles sont renforcés par des contreforts plats peu saillants ; l'intérieur ne conserve aucun élément d'origine. L'édifice a vraisemblablement servi de tribunal dès l'époque médiévale, et le plan cadastral de 1830 le désigne sous le nom de « la prison », ce qui suggère qu'il a pu aussi accueillir un lieu d'enfermement à la fin de l'Ancien Régime. Sur le plan structurel, le bâtiment remonte au XIIe siècle : on y repère des vestiges de baies romanes obstruées, simples et géminées, ainsi qu'un œil-de-boeuf qui éclairait le comble et a été réduit par la suite à un jour quadrangulaire. Léon de La Sicotière signalait au XIXe siècle une grande cheminée encadrée de deux colonnes de pierre à base et chapiteaux romans, désormais détruite. Des transformations intervenues aux XVIe et XVIIe siècles se traduisent par de nouvelles ouvertures, dont une porte moulurée surmontée d'une plate-bande en arc surbaissé à clé sculptée d'une accolade, et la transformation d'une baie géminée en fenêtre quadrangulaire chanfreinée datée 1632. À partir de la seconde moitié du XIXe siècle, le bâtiment accueille un commerce et abrite l'épicerie du village ; les fenêtres quadrangulaires datent de cette époque. Il a fait l'objet d'une restauration au quatrième quart du XXe siècle. Les façades et les toitures sont inscrites au titre des Monuments historiques depuis le 3 septembre 1974.

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