Malouinière de la Basse-Flourie à Saint-Malo en Ille-et-Vilaine

Malouinière de la Basse-Flourie

  • 35400 Saint-Malo
Malouinière de la Basse-Flourie
Malouinière de la Basse-Flourie
Malouinière de la Basse-Flourie
Crédit photo : Pymouss - Sous licence Creative Commons
Propriété privée ; propriété d'une société privée

Patrimoine classé

La malouinière de la Basse-Flourie, à savoir la malouinière proprement dite pour ses façades et toitures, le pavillon de jardin dominant la Rance en totalité, l'ancien logis manorial pour ses façades et toitures (à l'exclusion de sa dépendance attenante à l'ouest), l'ancien colombier pour ses façades et toitures, l'ancien vivier (à l'exclusion de ses aménagements contemporains), le puits situé près de l'ancien logis, les jardins et cours pour leurs sols d'assiette et l'ensemble de leurs structures et éléments architecturaux (murs de clôture, terrasses, murs de soutènement, contreforts, murets, portes et portails, escaliers, bassins, fontaines, etc.) (cad. AY 53 à 59, 62 à 71, 163 à 166) : inscription par arrêté du 31 juillet 2017

Origine et histoire

La malouinière de la Basse-Flourie se situe à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine), en Bretagne, sur une grande parcelle rectangulaire close de murs dont le côté maritime est renforcé par d'imposants contreforts à marée. Le premier manoir, élevé à mi-pente vers 1670, comprenait un logis avec ses communs, une chapelle, un colombier, un vivier d'eau douce et des jardins en terrasses. Au début du XVIIIe siècle, cet ensemble fut complété par la malouinière actuelle, bâtie en contrebas, vers le fleuve, et entourée de jardins d'agrément. La demeure présente des caractéristiques architecturales singulières — apparente dissymétrie des façades, toit brisé et distribution intérieure atypique — qui témoignent d'une adaptation au terrain. L'ensemble du domaine a fait l'objet d'une restauration soignée. Les façades et toitures de la malouinière, le pavillon de jardin dominant la Rance, les façades et toitures de l'ancien logis manorial (sauf la dépendance attenante à l'ouest), les façades et toitures du colombier, le vivier hors aménagements contemporains, le puits ainsi que les sols des cours et jardins et l'ensemble de leurs structures et éléments architecturaux ont été inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du 8 août 2017.

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