Malouinière des Courtils-Launay à Saint-Coulomb en Ille-et-Vilaine

Patrimoine classé Patrimoine rural Malouinière

Malouinière des Courtils-Launay

  • Les Courtils
  • 35350 Saint-Coulomb
Crédit photo : Pymouss - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

1er quart XVIIIe siècle

Patrimoine classé

Façades et toitures du logis et du bâtiment des communs, ainsi que l'escalier du logis et le mur d'enceinte (cad. T 136 à 138) : inscription par arrêté du 3 août 1993

Origine et histoire de la Malouinière des Courtils-Launay

La malouinière des Courtils-Launay, située à Saint-Coulomb (Ille-et-Vilaine), date de 1724 et a été élevée pour le corsaire Jean de Launay (1676-1719, Chandernagor), qui fit campagne aux côtés de Pierre Perrée du Coudray de la Villestreux sur les mers d'Amérique du Sud. Louis Bernard de Courville, marié à Françoise de Launay, en devint propriétaire, puis le domaine passa à la famille Robert de Lamennais à partir de 1759; la famille Herbert de La Portbarré en est propriétaire depuis 1836. Implantée sur un terrain en pente, la demeure présente une orientation unique : la façade nord est quasiment aveugle, tandis que la façade sud, ouverte sur le jardin, comporte quatre travées auxquelles s’ajoutent deux baies latérales percées au rez-de-chaussée vers la fin du XIXe siècle. Le plan est original pour une malouinière de cette époque : le grand salon occupe la moitié ouest du logis, et la moitié est se partage entre l'escalier et la salle. La cuisine a été reléguée dans l'ancien manoir situé en prolongement à l'est, relié à la salle par une porte percée dans son mur est. Malgré des modifications — notamment la reprise complète de la façade sud des communs dans la seconde moitié du XIXe siècle et le percement des deux baies du rez-de-chaussée — l'ensemble est en bon état de conservation. L'environnement bâti est intact et le décor, typique des petites malouinières, est préservé, avec en particulier un bel escalier central à jour en bois. Les façades et toitures du logis et du bâtiment des communs, l'escalier du logis et le mur d'enceinte sont inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du 3 août 1993.

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