Manoir d'Houlbec, à Ecots dans le Calvados

Manoir d'Houlbec, à Ecots

  • 14170 Saint-Pierre-en-Auge
Crédit photo : Dessin "d'après M. Pépin" - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

XVe siècle, XVIe siècle

Patrimoine classé

Logis, à l'exclusion des décors modernes ; terrasse sur laquelle il est implanté, avec les vestiges de ses tours ; douves et leurs ponts ; façades et toitures des communs ; colombier ; façades et toitures des bâtiments de la ferme (cad. 234A 63, 64, 176, 178, 234) : inscription par arrêté du 10 novembre 1993

Origine et histoire

Le manoir d'Houlbec, également appelé château d'Houlbec, est une demeure des XVe, XVIe et XVIIIe siècles située sur l'ancienne commune d'Écots, aujourd'hui intégrée à Saint-Pierre-en-Auge, dans le sud-est du Calvados, à l'extrémité est du pays d'Auge. Il se trouve à quelques centaines de mètres à l'ouest de l'Oudon, affluent de la Dives. Le logis a été édifié au XVIe siècle à l'emplacement d'une ancienne place fortifiée dont subsistent les douves et quelques bases de tours ; il a été remanié au XVIIIe siècle. Du XVe au XVIIe siècle, le fief de Houlbec appartient à la famille Le Bouteiller, puis passe aux La Serre jusqu'au milieu du XVIIIe siècle, avant d'appartenir aux de Moges. Il est réuni au comté de Montgommery à la suite d'une saisie, puis réuni de nouveau en 1750 « faute d'avouement ». À la fin du XIXe siècle, le manoir est la propriété des Bonnechose, puis de l'homme d'affaires américain Frank Jay Gould. Entouré de douves alimentées par le ruisseau de Forêt et bâti en bordure de ce cours d'eau, le logis présente un plan carré avec, à chacun de ses angles, une tour massive. Le premier niveau est en petits moellons de calcaire tandis que l'étage supérieur est en pans de bois. Les tours de la façade orientale sont surmontées d'un étage hexagonal en colombages ; sur la façade occidentale, l'une des tours est cylindrique, en pierre, coiffée d'un toit conique et abritant un escalier, tandis que l'autre, de forme carrée, prend l'aspect d'un donjon. Les dépendances comprennent un pressoir, une cave, un four à pain et un colombier carré en pierres et en colombages. Le logis (à l'exclusion des décors modernes), la terrasse avec les vestiges de ses tours, les douves et leurs ponts, les façades et toitures des communs, le colombier ainsi que les façades et toitures des bâtiments de la ferme sont inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du 10 novembre 1993.

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