Construction de la chapelle 1651 (≈ 1651)
Édification de la chapelle familiale par Charles de Saint-Ouen.
4e quart XVIe siècle
Construction initiale
Construction initiale 4e quart XVIe siècle (≈ 1687)
Édification du corps de logis principal du manoir.
Milieu XVIIe siècle
Remaniement du logis
Remaniement du logis Milieu XVIIe siècle (≈ 1750)
Modification de la façade ouest et ajout de décors.
1754
Agrandissement du manoir
Agrandissement du manoir 1754 (≈ 1754)
Extension du logis et modifications intérieures.
XIXe siècle
Modifications intérieures
Modifications intérieures XIXe siècle (≈ 1865)
Ajout de percements et décors, dont le salon à portraits.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Façades et toitures du logis, escalier, pièces du rez-de-chaussée et chapelle en totalité (cad. AK 38, 40) : inscription par arrêté du 19 novembre 2002
Personnages clés
Aimar de Saint-Ouen
Acquéreur de la seigneurie vers 1600.
Charles de Saint-Ouen
Fils d'Aimar, constructeur de la chapelle en 1651.
Origine et histoire du Manoir de Beauval
Le manoir de Beauval, situé sur la commune de Croixdalle en Seine-Maritime, est inscrit au titre des monuments historiques depuis le 19 novembre 2002. La seigneurie, voisine de la forêt du Hellet dans le comté d'Aliermont, a été acquise vers 1600 par Aimar de Saint-Ouen ; son fils Charles y a fait construire une chapelle en 1651. La construction initiale remonte à la fin du XVIe siècle, et le manoir est parfois daté de 1660. Le logis a été remanié au milieu du XVIIe siècle, agrandi en 1754, puis modifié à nouveau au XIXe siècle, notamment par des percements et des décors tels que le salon dit « à portraits ». La chapelle, qui sert de nécropole familiale, a été transformée au XVIIIe siècle pour recevoir un autel-retable en stuc orné de peintures sur toiles. Le bâtiment principal présente un corps de logis rectangulaire élevé d’un étage carré et d’un étage de combles, dont les angles sont flanqués à l’ouest de tours carrées couvertes en pavillons. La construction, principalement en briques avec pan de bois, comporte des bandeaux et des corniches moulurées ; la tour conserve des meurtrières et une latrine en saillie. La façade ouest, remaniée au XVIIe siècle, est ornée de croisillons en briques vernissées encadrant une arcade de pierre et un fronton porté par des colonnettes cannelées, le remplissage prenant la forme d’un damier de silex taillés. L’édifice comporte des décors de style hispano-flamand et conserve un four banal.