Manoir de Bimorel à Imbleville en Seine-Maritime

Patrimoine classé Demeure seigneuriale Manoir

Manoir de Bimorel

  • Route de la Vallée de la Saâne
  • 76890 Imbleville
Manoir de Bimorel
Manoir de Bimorel
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Manoir de Bimorel
Manoir de Bimorel
Manoir de Bimorel
Crédit photo : Paubry - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

4e quart XVe siècle

Patrimoine classé

Manoir et son parc : inscription par arrêté du 1er février 1944

Origine et histoire du Manoir de Bimorel

Le Manoir de Bimorel, appelé aussi château d'Imbleville et parfois la « Perle de la Saâne » ou « château du Vivier », se dresse à Imbleville (Seine‑Maritime, Normandie). Propriété privée non ouverte à la visite, la demeure est inscrite aux monuments historiques par arrêté du 1er février 1944. Édifié à la fin du XVe siècle en briques roses sur un îlot formé par la Saâne, le logis fut élevé en 1491 par Janon (Zanon) de Dampierre et son épouse Marie de Gouvis, comme l'indique une inscription conservée au‑dessus de l'ancienne porte d'entrée. Implanté le long de la route de la vallée de la Saâne, entre Imbleville et Auzouville‑sur‑Saâne, le manoir cherchait à contrôler le passage de la vallée en profitant de la forme du cours d'eau. En 1597 la terre et le château furent acquis par Nicolas Baudry, avocat au Parlement de Normandie ; son fils Charles y mourut en 1651 et leurs descendants conservèrent le domaine jusqu'au début du XVIIIe siècle. Après divers partages, le domaine revint à Pierre‑Eustache de Dampierre, qui mourut en 1795 ; en 1801 la terre fut attribuée à l'aînée de ses filles, devenue l'épouse du marquis de Bimorel. Le dernier Bimorel mourut en 1842 ; son gendre Louis de Folleville hérita du domaine et le transforma au XIXe siècle en l'agrandissant et en l'entourant d'un parc alimenté par des eaux vives. Leur fils Daniel de Folleville de Bimorel y naquit le 5 janvier 1842. Entre 1917 et 1961, d'importants travaux de réfection furent menés par Madame de Saint Rémy et son fils Gilbert ; ils firent notamment installer, au pied de la colline boisée, un élégant escalier à double révolution provenant de l'ancien château des ducs d'Elbeuf. En 1987 la demeure appartenait au comte et à la comtesse de Boigne. Le château et les bâtiments annexes forment un ensemble harmonieux malgré leur apparence disparate : deux ailes carrées flanquent l'ancien corps de logis et, autour, le parc comprend pièces d'eau, canaux, jardins et douves alimentées exclusivement par des sources indépendantes de la rivière. À l'origine la Saâne atteignait la face sud de la cour et se partageait en deux bras qui défendaient la demeure ; au nord s'élevaient quatre tours — dont deux subsistent — abritant la herse et le pont‑levis, seul accès d'autrefois, tandis que des bâtiments de service se développaient entre la chapelle et ce passage. À l'est, une longue galerie à arcades en plein cintre reliait l'étage du logis à celui de la chapelle et servait de nef pour le public le dimanche. Au sud, un mur crénelé et une vaste tour sud‑ouest furent abattus au XIXe siècle. Entre 1850 et 1860 la Saâne fut détournée pour éviter les inondations et les douves actuelles furent creusées. Les vues du site présentent la tour carrée, les douves, l'escalier à double révolution au pied de la colline, l'entrée sud‑ouest avec son allée et la cour centrale, l'ancienne porte munie autrefois d'un pont‑levis, le potager derrière le mur, ainsi que le corps de logis principal et les aménagements d'eau qui structurent le parc.

Liens externes