Manoir de Boiscorde à Rémalard dans l'Orne

Patrimoine classé Demeure seigneuriale Manoir

Manoir de Boiscorde

  • Boiscorde
  • 61110 Rémalard en Perche
Crédit photo : Pucesurvitaminee - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Frise chronologique

Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1500
1600
1700
1800
1900
2000
1457
Première mention écrite
XVe siècle
Construction du manoir
XVIe siècle
Aménagements Renaissance
14 septembre 1987
Classement historique
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Logis ; façades et toitures des communs ; deux tours et mur d'enceinte qui les relie (cad. H 67) : inscription par arrêté du 14 septembre 1987

Personnages clés

Robin du Grenier Premier propriétaire mentionné du manoir en 1457.
Jean du Grenier Fils de Robin du Grenier, considéré comme l'auteur du manoir actuel.
Pierrette de Clinchamps Épouse de Jean du Grenier, associée à la construction du manoir.

Origine et histoire du Manoir de Boiscorde

Le manoir de Boiscorde se compose d'un ensemble de bâtiments comprenant le manoir lui‑même, un colombier à l'entrée, une tour isolée dotée d'une tourelle d'escalier et divers communs organisés autour d'une cour. Il se situe sur le territoire de l'ancienne commune de Rémalard, aujourd'hui Rémalard‑en‑Perche, dans le département de l'Orne en Normandie, à proximité du manoir de Vaujours. L'édifice principal date des XVe et XVIe siècles et son nom trouve son origine dans le dicton « Boiscordi, Boiscorda, bois sans corde, bois discorde ». La première mention d'un propriétaire de Boiscorde remonte à 1457 et concerne Robin du Grenier, époux de Massime de Cochefilet, qui possédait également le château de la Pellonnière à Le Pin‑la‑Garenne. Leur fils Jean du Grenier et son épouse Pierrette de Clinchamps sont considérés comme les auteurs du manoir tel qu'on le connaît aujourd'hui. Le manoir est constitué de deux bâtiments se coupant à angle droit ; la façade principale est percée de trois fenêtres à meneaux. L'ensemble conserve les vestiges d'une ferme fortifiée citée vers 1480, avec deux tours circulaires isolées en avant des logis et les restes de l'enceinte de la maison forte. L'enceinte est flanquée de deux tours rondes, dont l'une abrite un pigeonnier, et une tourelle d'escalier est accolée à la plus grosse des tours. On y relève également un abreuvoir alimenté par un vieux puits et des jardins de style Renaissance. L'édifice a été sauvé par un couple de passionnés. Le logis, les façades et toitures des communs, ainsi que les deux tours et le mur d'enceinte qui les relie, sont inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du 14 septembre 1987.

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