Première mention écrite 1457 (≈ 1457)
Robin du Grenier est cité comme propriétaire du manoir.
XVe siècle
Construction du manoir
Construction du manoir XVe siècle (≈ 1550)
Édification du manoir et des vestiges de la ferme fortifiée.
XVIe siècle
Aménagements Renaissance
Aménagements Renaissance XVIe siècle (≈ 1650)
Ajout des jardins de style Renaissance et finitions architecturales.
14 septembre 1987
Classement historique
Classement historique 14 septembre 1987 (≈ 1987)
Inscription du manoir et de ses dépendances aux monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Logis ; façades et toitures des communs ; deux tours et mur d'enceinte qui les relie (cad. H 67) : inscription par arrêté du 14 septembre 1987
Personnages clés
Robin du Grenier
Premier propriétaire mentionné du manoir en 1457.
Jean du Grenier
Fils de Robin du Grenier, considéré comme l'auteur du manoir actuel.
Pierrette de Clinchamps
Épouse de Jean du Grenier, associée à la construction du manoir.
Origine et histoire du Manoir de Boiscorde
Le manoir de Boiscorde se compose d'un ensemble de bâtiments comprenant le manoir lui‑même, un colombier à l'entrée, une tour isolée dotée d'une tourelle d'escalier et divers communs organisés autour d'une cour. Il se situe sur le territoire de l'ancienne commune de Rémalard, aujourd'hui Rémalard‑en‑Perche, dans le département de l'Orne en Normandie, à proximité du manoir de Vaujours. L'édifice principal date des XVe et XVIe siècles et son nom trouve son origine dans le dicton « Boiscordi, Boiscorda, bois sans corde, bois discorde ». La première mention d'un propriétaire de Boiscorde remonte à 1457 et concerne Robin du Grenier, époux de Massime de Cochefilet, qui possédait également le château de la Pellonnière à Le Pin‑la‑Garenne. Leur fils Jean du Grenier et son épouse Pierrette de Clinchamps sont considérés comme les auteurs du manoir tel qu'on le connaît aujourd'hui. Le manoir est constitué de deux bâtiments se coupant à angle droit ; la façade principale est percée de trois fenêtres à meneaux. L'ensemble conserve les vestiges d'une ferme fortifiée citée vers 1480, avec deux tours circulaires isolées en avant des logis et les restes de l'enceinte de la maison forte. L'enceinte est flanquée de deux tours rondes, dont l'une abrite un pigeonnier, et une tourelle d'escalier est accolée à la plus grosse des tours. On y relève également un abreuvoir alimenté par un vieux puits et des jardins de style Renaissance. L'édifice a été sauvé par un couple de passionnés. Le logis, les façades et toitures des communs, ainsi que les deux tours et le mur d'enceinte qui les relie, sont inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du 14 septembre 1987.