Manoir de Bray à Glos dans le Calvados

Patrimoine classé Demeure seigneuriale Manoir

Manoir de Bray

  • Chemin des Bossettes
  • 14100 Glos
Crédit photo : Edouard Hue (EdouardHue) - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Frise chronologique

Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1600
1700
1800
1900
2000
XVIe siècle
Construction initiale
26 décembre 1928
Protection des façades
14 décembre 1943
Classement du parc
1999
Dégâts dus à la tempête
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Façades et toitures : inscription par arrêté du 26 décembre 1928

Origine et histoire du Manoir de Bray

Le manoir de Bray, dit aussi manoir d'en haut, se dresse sur la commune de Glos, dans le Calvados, en Normandie. Il est partiellement protégé au titre des monuments historiques : les façades et les toitures ont été inscrites par arrêté du 26 décembre 1928, et le parc a été classé le 14 décembre 1943 afin de préserver les arbres. Le bâtiment occupe une colline à environ 4 km au sud de Lisieux, sur la rive gauche de l'Orbiquet, chemin des Loges, à l'ouest de la commune. Le parc, d'une superficie d'environ 5 hectares, est aménagé à l'anglaise et a été endommagé lors de la tempête de 1999. Selon le recensement de la DREAL, le terrain présente un sol accidenté évoquant une motte castrale entourée de fossés. La datation de l'édifice varie selon les sources : il est attribué au XVIe siècle ou à la fin du XVe siècle, tandis que le site communal mentionne une construction au XVIIIe siècle suivie de larges remaniements au début du XXe siècle. La commune de Glos conserve neuf manoirs ; le manoir de Bray se situe non loin du manoir du Fief de Bray et du manoir de la Brairie, qui pourraient avoir appartenu au même fief à l'origine. Le logis, légèrement asymétrique, présente un plan rectangulaire flanqué au milieu des deux grands côtés de tourelles polygonales abritant les escaliers. Les ailes sont en pans de bois reposant sur un premier niveau en pierre, l'étage étant en encorbellement. Le toit est couronné d'un campanile surmonté d'une rose des vents ; on y compte quatre lucarnes, dont trois à frontons.

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