Manoir de Camprond à Gorges dans la Manche

Manoir de Camprond

  • 50190 Gorges
Crédit photo : Ikmo-ned - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Frise chronologique

Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1400
1500
1600
1700
1800
1900
2000
XIVe siècle
Installation de la famille
1647
Mariage stratégique
Milieu du XVIe siècle
Construction du logis
1675-1725
Construction du four
2009
Inscription monument historique
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Les façades et les toitures du logis ; la grande cheminée au rez-de-chaussée (cad. ZM 36, lieudit Manoir de Camprond) : inscription par arrêté du 11 septembre 2009

Personnages clés

Françoise Le Roux Épouse de François III de Camprond, mariage marquant le rapprochement avec la seigneurie de Gonfreville.
François III de Camprond Seigneur ayant marqué l'histoire du manoir par son mariage avec Françoise Le Roux.

Origine et histoire

Le Manoir de Camprond, également nommé la Cour de Gorges, est une gentilhommière située sur la commune de Gorges (Manche), au bord du ruisseau de Briquebost, à 700 mètres au sud‑ouest du bourg. La famille de Camprond s'installe à Gorges au XIVe siècle. Le logis manorial a été édifié au milieu du XVIe siècle, datation fondée sur le décor des deux cheminées qui ornent la salle et la chambre seigneuriale. L'une de ces cheminées, de belle facture, appartient au vocabulaire décoratif de la seconde Renaissance française, style diffusé en Normandie tout au long du XVIIe siècle, notamment dans le Cotentin. Le bloc‑à‑terre nord comprend un pressoir et une étable contemporains du logis, ainsi qu'une écurie datée de la première moitié du XVIIe siècle. Ce développement coïncide avec le rapprochement de Camprond à la seigneurie de Gonfreville, marqué par le mariage en 1647 de Françoise Le Roux avec François III de Camprond. Le four à pain a été construit entre 1675 et 1725, la grange au XVIIIe siècle, et le cellier jouxtant le logis a été élevé dans la seconde moitié du XIXe siècle. Un toit à porcs a été ajouté au cours du premier quart du XXe siècle. Le logis et le cellier ont été remaniés dans la seconde moitié du XXe siècle. Les façades et les toitures du logis ainsi que la grande cheminée du rez‑de‑chaussée sont inscrites au titre des monuments historiques par arrêté du 11 septembre 2009.

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