Reconstruction initiale 1520-1530 (≈ 1525)
Première campagne de reconstruction incluant la cuisine et la tour d'escalier.
1590
Construction de la chapelle
Construction de la chapelle 1590 (≈ 1590)
Chapelle construite dans l'enceinte du manoir.
1590-1600
Extension du logis
Extension du logis 1590-1600 (≈ 1595)
Seconde campagne de construction étendant le logis vers l'est.
4 février 1998
Protection du manoir
Protection du manoir 4 février 1998 (≈ 1998)
Arrêté de protection partielle au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Logis, chapelle et colombier en totalité, façades et toitures des communs, puits, murs de la cour et murs de clôture des jardins (cad. B 154, 156, 165 à 168, 171, 907 à 912) : inscription par arrêté du 4 février 1998
Personnages clés
Claude de Kerguiziau
Propriétaire ayant supervisé l'extension du logis vers l'est.
Origine et histoire du Manoir de Kerscao
Le manoir de Kerscao, situé à Locmaria‑Plouzané (Finistère, Bretagne), a été en ruine dès 1468 puis reconstruit pour la famille de Kerguiziau de Kerscao en deux campagnes : la première, vers 1520‑1530, a concerné notamment la cuisine, la tour d'escalier et le pavillon nord‑est ; la seconde, vers 1590‑1600 sous Claude de Kerguiziau, a étendu le logis vers l'est. L'architecture se distingue par la qualité d'exécution et la polychromie des matériaux, par un système défensif soigné comprenant des bouches à feu, par des carreaux de terre cuite vernissée et par la mise en œuvre particulière de l'escalier. Modifié lors de son usage comme ferme, le manoir fait l'objet d'une restauration engagée depuis 1977. L'ensemble est protégé partiellement au titre des monuments historiques par arrêté du 4 février 1998. Le site est ceinturé de deux enceintes. La plus vaste, d'environ deux hectares et ayant conservé presque tout le linéaire de ses murs, englobe les anciens jardins et comprend le logis à l'angle sud‑est, une tour en ruines à l'angle nord‑est, la chapelle au sud datée de 1590 et le colombier. La petite enceinte correspond à la cour, fermée au nord par le logis, à l'est et à l'ouest par des communs, et au sud par un mur percé d'un portail double ; une tour carrée occupe l'angle sud‑ouest de cette cour, qui comprend également un puits. Sont protégés : le logis, la chapelle et le colombier dans leur intégralité, ainsi que les façades et toitures des communs, le puits, les murs de la cour et les murs de clôture des jardins.