Manoir de la Barrée à Channay-sur-Lathan en Indre-et-Loire
Patrimoine classéDemeure seigneurialeManoir
Manoir de la Barrée
Bré
37330 Channay-sur-Lathan
Propriété privée
Frise chronologique
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1500
1600
1700
1800
1900
2000
XVe siècle
Construction initiale
Construction initiale XVe siècle (≈ 1550)
Édification du logis seigneurial et des éléments défensifs.
XVIe siècle
Ajout de la cheminée
Ajout de la cheminée XVIe siècle (≈ 1650)
Construction d'une cheminée peinte dans le manoir.
1712
Qualification de châtellerie
Qualification de châtellerie 1712 (≈ 1712)
Le manoir est qualifié de châtellerie.
XIXe siècle
Agrandissement et transformation
Agrandissement et transformation XIXe siècle (≈ 1865)
Agrandissement du logis et transformation de la tour sud-est en chapelle.
13 mars 1975
Inscription aux monuments historiques
Inscription aux monuments historiques 13 mars 1975 (≈ 1975)
Le manoir est inscrit aux monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Les façades et les toitures des trois tours d'angle, ainsi que du bâtiment des communs situé à l'Ouest sur la douve ; les restes des deux tours de la porte d'entrée ; les douves avec le pont d'entrée. (cad. A 260) : inscription par arrêté du 13 mars 1975
Origine et histoire du Manoir de la Barrée
Le manoir de la Barrée, à Channay‑sur‑Lathan (Indre‑et‑Loire), est un ancien fief relevant de Charentilly et de Rillé, qualifié de châtellerie en 1712 ; il est inscrit aux monuments historiques le 13 mars 1975. Le logis seigneurial d'origine est un bâtiment rectangulaire, composé d'un rez‑de‑chaussée surmonté d'un étage et de hauts combles ; il a été agrandi à l'identique vers l'ouest au XIXe siècle. Le logis est flanqué d'une tour d'escalier polygonale. L'ensemble du château et de ses dépendances est entouré d'une enceinte et de douves disposées sur un plan rectangulaire. La porte d'entrée Est, encadrée de deux fenêtres gothiques, est flanquée de deux tours rondes de défense. Le pont dormant à deux arches qui y mène est d'origine, comme les trois petites tours rondes aux angles de l'ensemble ; celle du sud‑est a été transformée en chapelle au XIXe siècle. Un bâtiment ferme à l'est le quadrilatère des dépendances. Au nord‑est, un autre pont à une arche en arc‑brisé franchit la douve pour donner accès à la basse‑cour ; il est surmonté de deux murs perpendiculaires à la douve, vestiges de la tour‑porte. À l'intérieur, une cheminée de la fin du XVIe siècle conserve les peintures sur son manteau.