Manoir de la Cour-Neuve à Huismes en Indre-et-Loire

Patrimoine classé Demeure seigneuriale Manoir

Manoir de la Cour-Neuve

  • Manoir de la Cour-Neuve
  • 37420 Huismes
Crédit photo : Anonyme - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

XVIe siècle

Patrimoine classé

Le logis principal, l'ancienne fuye et les bâtiments des communs : inscription par arrêté du 11 avril 1946

Origine et histoire du Manoir de la Cour-Neuve

Le manoir de la Cour-Neuve, à Huismes (Indre-et-Loire), est une maison de notable située dans la partie septentrionale de la commune, près du rebord du coteau de la rive gauche de l'Indre. Le corps de logis principal semblerait remonter au XVe ou au XVIe siècle ; l'ensemble a été remanié aux XVIIe et XIXe siècles. Les communs, d'origine XVIe siècle, ont été transformés au XVIIe siècle et portent des inscriptions datées de 1620 et 1624, cette dernière étant relevée sur le manteau d'une cheminée ; le pigeonnier porte l'inscription 1651. Au XIXe siècle, le logis a reçu des reprises néogothiques et le pigeonnier a été aménagé en habitation. Le corps de logis principal, l'ancien pigeonnier et les communs ont été inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du 11 avril 1946.

Les bâtiments s'organisent autour d'une cour centrale où subsiste un puits du XVIe siècle. Au sud de la cour, le logis principal, orienté est-ouest et construit en pierres de taille, présente une façade nord aux ouvertures symétriquement réparties et, à l'est, une tourelle polygonale contenant un escalier à vis ; cette tourelle est en pierre jusqu'au premier étage puis en pans de bois au-dessus et elle est partiellement englobée par une adjonction du XIXe siècle. À l'est, une construction moderne en retour d'équerre s'accroche au logis, et un autre bâtiment a été ajouté au nord à une date récente. Au nord de la cour, le bâtiment des communs, orienté nord-sud, conserve ses lucarnes d'origine et comporte, à l'angle nord-est, une échauguette cylindrique en encorbellement dont les ouvertures circulaires étaient destinées à laisser passer le canon d'armes à feu. À l'angle nord-ouest se trouve l'ancien pigeonnier, élevé en moellons sur un plan presque carré (7,40 × 8,50 m) ; son aménagement en habitation au XIXe siècle a fait disparaître les traces de sa première affectation. La fuye, sur plan carré, a été modernisée et couverte pour l'habitation, et l'ensemble présente également des niches à chiens datées de la première moitié du XVIIe siècle.

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