Manoir de la Gabertie

Propriété privée

Frise chronologique

Temps modernes

Révolution/Empire

XIXe siècle

Époque contemporaine

1700

1800

1900

2000

Fin XVIe siècle - Début XVIIe siècle

Construction initiale

XVIIIe siècle

Ajout de dépendances

XIXe siècle

Transformation agricole

Années 1970-1980

Restauration moderne

Aujourd'hui

Patrimoine classé

Logis formé de deux ailes ; sol de la cour, vestiges de sa clôture ; puits et four ; façades et toitures des communs et de la métairie (cad. B 188, 190, 191) : inscription par arrêté du 28 octobre 1996

Personnages clés


Jean de Guilhem	Propriétaire protestant du manoir à la fin du XVIIe siècle.
Sara de Lard	Épouse de Jean de Guilhem, mentionnée dans un testament de 1690.
Abraham de Faure	Conseiller du roi et propriétaire au début du XVIIIe siècle, responsable de travaux majeurs.

Origine et histoire du Manoir de la Gabertie

Le manoir de la Gabertie se compose d'un corps de logis formé de deux bâtiments en équerre, élevé à la fin du XVIe ou au début du XVIIe siècle. Des dépendances ont été accolées à l'aile nord-est aux XVIIIe et XIXe siècles. Il aurait été construit pour la famille protestante des Guilhem, une noblesse de robe implantée dans les environs de Tournon. Un testament de 1690 mentionne La Gabertie, alias La Sabelle, parmi les possessions de Jean de Guilhem et de son épouse Sara de Lard. Au début du XVIIIe siècle, le domaine passe entre les mains d'Abraham de Faure, conseiller du roi et lieutenant général de police de Tournon, qui réalise des travaux : un puits serait creusé dans la cour ou, plus vraisemblablement, le mur de la margelle reconstruit (inscription A.D.F. 1720), et de nouvelles ouvertures sont percées, dont la porte de l'aile sud-est côté cour datée 1721 sur son linteau en arc segmentaire. Une grange-étable est adjointe à l'aile nord-est dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, puis un four à pain indépendant est construit au XIXe siècle après la transformation du manoir en exploitation agricole. L'aile nord-est était en ruine au moment de l'achat du domaine par le propriétaire actuel, qui a entrepris la restauration complète du manoir et de la métairie voisine dans les années 1970 et 1980.