Origine et histoire du Manoir de la Gaillardière
Le manoir de la Gaillardière témoigne de la préoccupation de sécurité suscitée par les guerres civiles du début du règne de Louis XIII. Toutes ses ouvertures donnent sur une cour close de murs. À l'ouest, deux tours flanquent la façade : l'une abrite un pigeonnier, l'autre un escalier. Le corps principal compte deux étages et une porte munie d'un auvent en charpente ouvre sur le rez-de-chaussée. Le comble et la tour d'escalier ont conservé leurs deux épis en plomb ornés. Au nord, le bâtiment principal se prolonge par un corps de rez-de-chaussée doté de deux lucarnes en pierre, dont la composition classique reprend celle du pavillon. Un petit mur sépare la cour du logis seigneurial de la cour du domaine à l'ouest, qui comprend des bâtiments d'exploitation, tandis qu'à l'angle nord-ouest un autre enclos protège le potager. Dans un angle se trouve un pavillon carré en ruine, la chapelle, qui porte encore les traces d'une peinture détériorée représentant un calvaire.