Vente du domaine 1430 (≈ 1430)
Marie de Mailloc vend le domaine à Pierre Cauchon.
1441
Don à la cathédrale
Don à la cathédrale 1441 (≈ 1441)
Pierre Cauchon donne le domaine à la cathédrale de Lisieux.
XVe siècle
Construction du manoir
Construction du manoir XVe siècle (≈ 1550)
Édification de la partie centrale en pans de bois.
1928
Inscription monument historique
Inscription monument historique 1928 (≈ 1928)
Le manoir est inscrit au titre des Monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Façades et toitures (cad. A) : inscription par arrêté du 26 décembre 1928
Personnages clés
Marie de Mailloc
Vendit le domaine à Pierre Cauchon vers 1430.
Pierre Cauchon
Évêque de Lisieux, acquéreur puis donateur du domaine à la cathédrale.
Origine et histoire du Manoir de la Masselinée
Le manoir de la Masselinée, ou des Samsons, est un édifice du XVe siècle situé à Saint-Martin-de-Mailloc (Calvados, Normandie). Il s'élève sur le flanc ouest du coteau qui domine la vallée de l'Orbiquet, à environ 1 km au nord‑ouest de l'église Saint‑Martin, au cœur du Pays d'Auge. Le fief de la Masselinée appartenait à la famille Mailloc ; aux alentours de 1430, Marie de Mailloc, veuve de Jean de Tournebu, vendit le domaine à Pierre Cauchon, évêque de Lisieux, qui le donna à la cathédrale en 1441. L'édifice, inscrit au titre des Monuments historiques le 26 décembre 1928, est principalement construit en pans de bois et s'inscrit dans un plan rectangulaire. Il est couvert d'une toiture à deux versants sur laquelle s'élèvent deux imposantes lucarnes à pignon. La partie centrale, entièrement en pans de bois, a été édifiée au XVe siècle ; sur la façade sud elle se distingue par deux portes jumelées au rez-de-chaussée et par l'encorbellement du niveau supérieur porté sur sommiers. Un premier agrandissement, réalisé à une date indéterminée du côté de l'entrée de la cour, associe un niveau supérieur en colombages à un niveau inférieur en pierre ; le pignon de cette extension est en encorbellement « avec des sommiers d'angles disposés obliquement et des entretoises fortement moulurées ». Une seconde extension, également en colombages mais plus réduite, a été élevée de l'autre côté de la partie centrale et présente une toiture légèrement plus basse animée d'une petite lucarne. Autour du logis se répartissent plusieurs dépendances : grange, pressoir, cave, remise, étable et écurie.