Retour à l'archevêque 1445 (≈ 1445)
Le château est rendu à l'archevêque de Lyon après l'occupation savoyarde.
XVe siècle
Construction initiale
Construction initiale XVe siècle (≈ 1550)
Édification de l'aile gauche du manoir.
1572
Vente du fief
Vente du fief 1572 (≈ 1572)
L'église de Lyon vend le fief à David de Cleberg.
1592
Achèvement du corps principal
Achèvement du corps principal 1592 (≈ 1592)
David de Cleberg aurait achevé et embelli le corps principal du manoir avant son décès.
XIXe siècle
Restauration et remaniements
Restauration et remaniements XIXe siècle (≈ 1865)
Transformation de l'élévation sur cour et adjonction d'un escalier extérieur.
1996
Inscription aux monuments historiques
Inscription aux monuments historiques 1996 (≈ 1996)
Le manoir est inscrit au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Manoir (cad. AT 54) : inscription par arrêté du 14 mars 1996
Personnages clés
David de Cleberg
Propriétaire ayant achevé et embelli le corps principal du manoir.
A. Mourier
Propriétaire ayant proposé un projet de restitution de la façade en 1930.
Chaussat de Montessuy
Propriétaire du manoir au début du XIXe siècle.
Origine et histoire du Manoir de la Rigaudière
Le manoir de la Rigaudière, ancien corps de maison forte des XVe et XVIe siècles, s'élève à Jassans‑Riottier, en bordure de Saône et au pied de la motte castrale de Riottier. Après l'occupation savoyarde du début du XVe siècle, le château, rendu à l'archevêque de Lyon en 1445, fut progressivement abandonné et les habitants se réfugièrent au bord de la rivière, formant le hameau de Riottier. En 1572, l'église de Lyon vendit le fief à David de Cleberg ; l'aile gauche, datable du XVe siècle, existait déjà et l'on attribue, sans certitude absolue, à David l'achèvement et l'embellissement du corps principal avant son décès en 1592. Au XVIIIe siècle, la propriété passa à la famille Hubert de Saint‑Didier. Cadastrée en 1823 au nom de Chaussat de Montessuy comme « maison, sol, cour, glacière, serre et jardin », la Rigaudière connut des remaniements au XIXe siècle, notamment la transformation de l'élévation sur cour entre deux tours d'escalier et l'adjonction d'un escalier extérieur au sud‑ouest intégrant un remplage gothique remployé, probablement issu de la chapelle Saint‑Denis démolie en 1854. En 1930, le propriétaire A. Mourier proposa un projet de restitution de la façade sur cour avec galeries superposées, dessin qui ne fut pas réalisé. Les communs furent démolis après 1978 et un corps de portique s'effondra en 1986 ; le bâtiment fut acquis par son propriétaire actuel en 1977. Le manoir a été inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 14 mars 1996.