Construction initiale XIVe siècle (≈ 1450)
Édification des premières structures du manoir fortifié.
4e quart XVIe siècle
Période de construction principale
Période de construction principale 4e quart XVIe siècle (≈ 1687)
Construction du manoir sur un plan rectangulaire avec des éléments défensifs.
Fin du XVIIe siècle
Remaniement du manoir
Remaniement du manoir Fin du XVIIe siècle (≈ 1795)
Modifications architecturales apportées au manoir.
1812
Absorption du bourg
Absorption du bourg 1812 (≈ 1812)
Le hameau de Clémancé est absorbé par Saint-Cyr-la-Rosière.
25 juin 1925
Inscription partielle
Inscription partielle 25 juin 1925 (≈ 1925)
Le manoir est partiellement inscrit au titre des monuments historiques.
19 décembre 1968
Inscription des communs
Inscription des communs 19 décembre 1968 (≈ 1968)
Les façades et toitures des communs ainsi que les douves sont inscrits.
Dernier quart du XXe siècle
Restauration du manoir
Restauration du manoir Dernier quart du XXe siècle (≈ 2007)
Travaux de restauration menés sur le manoir.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Manoir : inscription par arrêté du 25 juin 1925 ; Façades et toitures des communs ; douves : inscription par arrêté du 19 décembre 1968
Origine et histoire du Manoir de Langenardière
Le manoir de Langenardière, appelé aussi de l'Angenardière, est une demeure fortifiée des XIVe–XVIe siècles située au hameau de Clémancé sur la commune de Saint-Cyr-la-Rosière (Orne), en Normandie. Le hameau se trouve au sud-ouest du bourg de Sainte-Gauburge, absorbé par Saint-Cyr-la-Rosière en 1812. Ancienne place forte du Perche, le manoir est bâti sur un plan rectangulaire : le logis occupe un côté du quadrilatère. Il est flanqué, à deux angles opposés, de tours cylindriques pourvues de mâchicoulis et présente des poivrières sur culot aux deux autres angles. Une aile étroite, ouverte par une galerie, relie le logis à un ancien mur d'enceinte partiellement détruit. L'ensemble s'organise autour d'une grande cour rectangulaire que le logis divise en deux, fermée par une enceinte percée de meurtrières et flanquée de tours rondes à trois de ses angles, la quatrième ayant disparu. L'une des tours du logis, semblable à un donjon et édifiée au milieu d'un grand côté de la clôture, commande la porte. Les communs, construits en équerre, et un petit logis latéral font partie du dispositif défensif ; l'ensemble était entouré de fossés extérieurs dont des traces subsistent. Le manoir a été remanié à la fin du XVIIe siècle et restauré dans le dernier quart du XXe siècle. Il est partiellement inscrit au titre des monuments historiques : le manoir par arrêté du 25 juin 1925, et les façades et toitures des communs ainsi que les douves par arrêté du 19 décembre 1968.