Manoir de Penmarc'h à Saint-Frégant dans le Finistère

Patrimoine classé Demeure seigneuriale Manoir

Manoir de Penmarc'h

  • Manoir de Penmarc'h
  • 29260 Saint-Frégant
Manoir de Penmarch
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Manoir de Penmarch
Crédit photo : GO69 - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

XVIe siècle

Patrimoine classé

Corps de logis du 16s et tour isolée (cad. WE 106) : inscription par arrêté du 3 juin 1932

Origine et histoire du Manoir de Penmarc'h

Le manoir de Penmarc'h, situé à Saint-Frégant dans le Finistère, est une gentilhommière bretonne datée du XVIe siècle, autour de 1540, à laquelle s'adjoint une tour isolée d'apparence plus ancienne. Le corps de logis présente, côté ouest, une aile en retour et, de l'autre côté, un donjon carré en saillie. Les fenêtres du premier étage et des mansardes sont pourvues de meneaux cruciformes, et les façades donnant sur la cour d'entrée sont percées de lucarnes à pignon ornées de pinacles et de crochets ; une porte à arc surbaissé et accoladé ouvre sur la cour. La tour isolée, de plan circulaire, est couronnée de mâchicoulis et abrite une salle carrée dotée d'une cheminée de style Renaissance.

Le manoir a été édifié par la famille de Penmarc'h, l'une des plus anciennes du Léon ; la date de 1546, inscrite sur l'entrée principale, pourrait correspondre à une restauration et laisser supposer que l'édifice est d'un siècle antérieur. La famille, attestée aux montres de 1426 à 1534 et élevée en seigneurie de bannière par lettres patentes de la reine Anne en 1502, compte plusieurs membres notables : la lignée remonte à Alain I (décédé en 1350) et se poursuit par une succession de seigneurs et barons, parmi lesquels Christophe de Penmarc'h, évêque de Dol puis de Saint-Brieuc, Henri III qui fut gentilhomme de la reine Anne, Claude, gentilhomme ordinaire de la Chambre du Roi et commissaire du ban et de l'arrière-ban du Léon, puis René I, Vincent, Vincent Gabriel, François Gabriel et, enfin, Louis François, dixième et dernier baron, mort sans enfant.

Au XIXe siècle, le Chevalier de Fréminville écrivait que le château avait été « très mutilé », tout en précisant qu'il avait conservé, jusque dans les décennies précédentes, un bel état de conservation : il le décrivait comme un grand corps de logis flanqué de deux ailes, de style gothique, avec derrière le bâtiment principal un pavillon carré adossé à une tourelle ronde servant de guérite, et, à l'extrémité de l'aile droite, une forte tour ronde munie d'une galerie crénelée, de mâchicoulis, couverte d'un toit et surmontée d'un beffroi. Le manoir fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 3 juin 1932 ; il est en outre une propriété privée qui n'est pas ouverte à la visite.

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