Manoir de Ré (ou Ray) au Petit-Pressigny en Indre-et-Loire

Patrimoine classé Demeure seigneuriale Manoir

Manoir de Ré (ou Ray)

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  • 37350 Le Petit-Pressigny
Crédit photo : Auteur inconnuUnknown author - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

2e moitié XVe siècle

Patrimoine classé

Les façades et les toitures (cad. B 343) : inscription par arrêté du 9 septembre 1975

Origine et histoire du Manoir de Ray

Le manoir de Ray (ou de Ré, parfois appelé de Retz) se situe au Petit-Pressigny, en Indre‑et‑Loire. Il est inscrit au titre des monuments historiques depuis le 9 septembre 1975. Relevant anciennement de la châtellenie de Sainte‑Julitte, le château se présente comme un bâtiment rectangulaire portant un rez‑de‑chaussée, deux étages et un comble, épaulé à ses angles par des contreforts terminés par des échauguettes. Sur la façade nord‑ouest, une tour polygonale en saillie contient l'escalier en vis. Les percements ont été agrandis au XVIIe siècle et leurs meneaux ont disparu. Un colombier cylindrique subsiste à l'ouest et semble appartenir à la même période que la reconstruction du logis. Un souterrain‑refuge pourrait dater du XVe siècle. Selon l'abbé Bosseboeuf, le château aurait été reconstruit vers 1510; d'autres sources évoquent une reconstruction vers 1500 et attribuent éventuellement l'ouvrage à Christophe de Coué. Les archives révolutionnaires mentionnent une grange des dîmes vraisemblablement détruite. Le logis a été agrandi sans doute au XVIIIe siècle, puis restauré au XIXe siècle, et des fabriques ainsi que des aménagements de jardin datent de la seconde moitié du XIXe siècle. Le domaine figure comme échappant à la matrice cadastrale de 1820. Sur le plan seigneurial, Othon de Laroche est cité comme sire de Ré en 1222; en 1411 le domaine appartient à Geoffroy de Coué, puis à Pothon de Coué en 1479, avant de passer à la famille de Périon. Au XVIIIe siècle, la propriété est celle de Claude Benoist de Genault; elle passe ensuite par héritage à son gendre Jean‑Félix Cantineau de Commacre, puis au gendre de celui‑ci, Gabriel d'Arsac, marquis de Ternay, député aux États généraux de 1789 pour le Loudunois.

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